Pourquoi les Croyants devraient s’impliquer en Politique ?
Télécharger l’étude BibliqueLa bible nous enseigne que les croyants doivent impacter le monde Tout autour d’eux avec les préceptes de Dieu pour sa gloire. La manière avec laquelle ce chrétien influence varie en fonction de l’appel que Dieu a placé en chaque croyant.
Nous sommes appelés à créer un impact pour Dieu dans un domaine particulier.
Pendant ce temps certaines églises enseignent les croyants qu’ils doivent seulement s’impliquer dans l’évangélisation et s’abstenir des carrières politiques, ceci n’est pas ce que la bible nous enseignent. « Vous êtes le sel de la terre... » et Vous êtes la lumière du monde… » (Matthieu 5 : 13,14) démontre que chaque croyant doit avoir une influence immédiate ajouter à l’évangélisation et le discipolat.
Réfléchissez aux implications de cette position. Si tous les croyants adhéraient à cet enseignement évangélique quelque peu populaire « d’évangélisation seulement », il n’y aurait pas de croyants au pouvoir ! Il n’y aurait aucune influence de préservation ou d’illumination fondée sur la Bible dans une forme représentative de gouvernement.
Je crois que l’Écriture justifie que les croyants soient impliqués dans l’arène politique (tout comme ils le sont dans la plupart des autres professions) plutôt que de s’y opposer ou de s’en tenir à l’écart,isolés. Le moyen de changer la direction d’une nation est d’impliquer les croyants. La moralité de quelqu’un sera la base de la loi et de la culture ; pourquoi pas celle de Dieu ?
Voici les arguments bibliques en faveur de la participation à l’État, au-delà de l’évangélisation.
Poursuivez votre lecture, mon ami.
I. INTRODUCTION
Le fait que les croyants doivent influencer le monde dans lequel ils vivent (au lieu de s’en isoler) est évident à partir du Sermon sur la montagne. Note Matthieu 5:13-16
“Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes. Vous êtes la lumière du monde. Et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.”
Lorsque Jésus allume une lampe, lorsqu’il conduit un individu à la véritable foi salvatrice en lui même (cf. Ephésiens 2 : 8-9) le résultat c’est une personne qui « donne1 la lumière à tout les membres de sa maison » Il n’est pas difficile de comprendre le sens de ce passage. Le mot maison (v. 15) est une autre façon d’exprimer deux mots déjà utilisés dans le passage. La maison signifie simplement qu’un croyant influencera des personnes sur la terre (v.13) et ceux du mondeentier (v.14a). Ce passage enseigne qu’il est normal pour les croyants d’influencer la terre physique/le monde ou la « terre » ici et maintenant.
Mais remarquez la progression de l’ensemble du chapitre. Les versets 13 à 16, déjà cités, viennent après les versets 1 à 12, communément appelés les Béatitudes de Jésus. Les Béatitudes enseignent des vertus (le message de la Bible est un message d’ouverture de son Sermon sur le mont) qui est emblématique de ses disciples matures, c’est-à-dire…, en affichant des qualités de caractère telles que la douceur (cf. Matthieu 5:5), la justice (5:6, 10), miséricorde (5:7), pureté (5:8), etc. par leur nature progressive, nos manifestations de sel et de lumière (similitudes exprimant l’idée que les croyants doivent être des conservateurs et des illuminateurs sur la terre/le monde) seront directement proportionnelles au degré auquel ces caractéristiques précédemment énumérées habitent le croyant. à long terme, un croyant ne peut pas influencer son environnement de manière pieuse à moins qu’il ne possède d’abord un caractère pieux.
L’IDENTITE D’UNE PERSONNE ET L’INFLUENCE QU’ELLE EXERCE SUR LE MONDE SONT INTRINSEQUEMENT LIEES.
Une telle interprétation de la signification de ce passage est étayée par les interprétations grammaticales clés suivantes. Tout d’abord, les verbes utilisés à deux reprises au début des versets 13 et 14 sont Tu es (en grec : humeiseste). Ces verbes sont des indicatifs actifs présents dans la langue grecque. En revanche, il s’agit de verbes impératifs, c’est-à-dire de commandements de la part de Jésus. Cette distinction subtile est importante. Cela signifie qu’une personne est semblable au Christ dans la culture (agents de la préservation et de l’illumination de la vérité) dans la mesure où « vous êtes » béatitudinaux, c’est-à-dire votre maturité dans le Sauveur. Jésus ne dit pas : « Soyez le sel et la lumière ! ». Il enseigne plutôt que le degré auquel une personne manifeste intérieurement sa ressemblance au Christ est le degré auquel elle influencera extérieurement son monde, ou dans le cas de la communauté Capitole, ses habitants et ses lois, et dans le cas de cette étude, le bien-être économique de la nation ! William Wilberforce a changé les lois sur l’esclavage en Angleterre parce qu’il était béatitudinaire, c’est-à-dire qu’il était semblable à Christ, à un haut degré pendant de nombreuses années de mandat !
Pourquoi cette compréhension est-elle si importante ? Permettez-moi de répéter la profondeur de cette idée exégétique. Jésus ne dit pas : « Vous devez être sel et lumière ! ». Jésus ne parle pas à l’impératif ; l’utilisation de vous êtes signifie plutôt que vous préservez et illuminez la société dans la mesure où vous êtes béatitudes ! Vous êtes est basée sur ce que Jésus a déjà dit dans le Sermon sur le mont !
LE CARACTERE BEATIFIQUE LIE A LA MATURITE CHRETIENNE EST TOUJOURS INDIQUE PAR LA PRESERVATION ET L’ILLUMINATION QUI SE MANIFESTENT DANS LE MONDE D’AUJOURD’HUI !
ll n’y a aucun moyen de contourner ce sens et ce lien évidents dans ce passage. Telle est la cadence de ce passage.
Deuxièmement, notez dans le passage initial, le début du verset qui suit, le verset 16. L’adverbe du début du passage illustre davantage l’idée de la pensée successive de Jésus relative à ce qu’Il a précédemment défini. Que (outws) signifie “ainsi” ou “voici”. C.-à-d. que la lumière d’une personne doit briller ainsi. Le verbe briller (lampatw) est un impératif, ce qui signifie que Dieu vous donne un commandement: en d’autres termes, notre lumière doit briller de cette manière. Et de quelle manière? De telle sorte que les autres voient votre caractère pieu et la préservation culturelle et l’éclairage qui en découlent. Ce qui en résulte c’est que les autres glorifient votre père qui est dans les cieux. C’est-a-dire que, selon cette formule, vous devenez un puissant témoin dans un monde déchu! Voici un résumé graphique:
LA MATURITÉ SPIRITUELLE
(Mat. 5:1-12)
↓
PARTICIPATION CULTURELLE
(Mat. 5:13-15)
↓
L’EVANGELISATION POUR LES AUTRES
(Mt. 5:16)
La maturité spirituelle personnelle sera démontrée par la participation culturelle de l’individu, qui témoigne alors de Dieu dans un monde qui le regarde. Cette progression révèle la formule biblique pour avoir un témoignage efficace – glorifiant Dieu – dans un monde déchu.
En résumé de l’introduction, à ceux qui disent que « le croyant ne devrait s’occuper d’évangélisation que dans l’arène politique », ce passage montre qu’ils ont négligé une étape essentielle et nécessaire. La participation culturelle au mondeest un élément nécessaire pour devenir un esprit efficace (cf. 1 Corinthiens 9:21-23). On ne peut pas être un défenseur de l’évangélisation dans l’arène politique sans participation culturelle ! Il s’agit d’une appellation totalement erronée.
UN ÉVANGÉLISTE PEUT-IL ÊTRE EFFICACE S’IL ÉVITE DE SE CONNECTER AU MONDE DE L’AUTRE2
Matthieu 5 n’appuie pas cette idée. Jésus non plus Ce passage permet de corriger cette façon de penser. Le croyant doit être un pré-serviteur et un illuminateur sur la terre et dans le monde s’il veut être un bon évangéliste. Comme si cet argument introductif était insuffisant, voici huit raisons supplémentaires, bibliquement étayées, pour lesquelles les croyants devraient s’impliquer dans la politique.3
II. L’ÉVANGÉLISATION SEULE EST UNE COMPRÉHENSION TROP ÉTROITE DE LA MISSION DE JÉSUS
Dans le passage de la grande commission de Matthieu 28:19-20, Jésus ordonne à Ses disciples d’enseigner aux autres bien plus que des vérités de l’évangile (comme étant aussi prioritaire et importante qu’elle soit pour la mission de Jésus). Il enseigne au croyant d’aller au-delà de l’évangélisation et de faire des disciples. Comment le croyant doit-il s’y prendre? En “[leur enseignant] à observer tout ce je vous ai prescrit Paul reflète la nécessité de l’instruction mentionnée plus haut et au-delà des vérités de l’évangile lorsqu’il dit aux anciens d’Éphèse: “car je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu, sans en rien cacher.” (Actes 20:27). Au regard de tous ses écrits bibliques, Paul a dit: “ce que je vous écris est un commandement du Seigneur.” (1 Cor. 14:37). Pierre a dit à propos de ses “enseignement qui vont au-delà du salut”: afin que vous vous souveniez…du commandement du Seigneur et Sauveur, enseigné par vos apôtres (2 Pierre 3:2-3). Par conséquent, Jésus veut que les autres connaissent tout ce qu’Il a prescrit. Ce qui veut dire qu’Il veut que Ses disciples soient enseignés sur le mariage, l’Église le commerce et le gouvernement. Voilà ce qui est requis pour faire des disciples (ce qui est le principal commandement de la grande commission). En conclusion, alors que la primauté de la mission de Jésus est de convertir les perdus, l’entièreté de Son message englobe la formation des disciples.
Le fait que le croyant ne doive évangéliser que les dirigeants politiques (et ne pas s’impliquer dans la politique) représente une pensée ultra-myopique et non biblique. Il s’ensuit que l’évangéliste au Capitole devrait conseiller à son converti de quitter immédiatement le croyant au gouvernement, il faut exercer ! Si un évangéliste remportait chaque élection et devenaitle leader le plus large vers le Christ, le gouvernement devrait éteindre les lumières (en supposant que le concierge n’ait pas été sauvé !).
Alors qu’es ce que Jésus nous enseigne ? Quel est l’ensemble du conseil de Dieu (Actes 20 :27 NKJV) concernant le gouvernement civil ? Il comprend, entre autres, les éléments suivants : Il l’a lui-même créée (Genèse 1 :26 ; Colossiens 1 :16). Il l’a ordonné (Romains 13 :1). Il la soutient (Colossiens 1 :17). Elle est destinée à moraliser un monde déchu (Romains 13 :4) et à assurer la justice (1 Pierre 2 :13-14). En plus de sa grâce salvatrice, Jésus, poussé par un cœur compatissant pour les perdus (Matthieu 9 :36), de manifester la grâce commune et la grâce restrictive à tous à travers cette institution ordonnée (cf. Matthieu 5 : 45). Comme son amour est grand !
Les descripteurs susmentionnés et les passages appuyant clairement le fait que Jésus a un dessein pour l’institution du gouvernement en plus de l’évangélisation. Par conséquent, lorsque l’un des principaux défenseurs du point de vue “Tout dans l’évangélisation, rien dans la politique” déclare :
[Jésus] n’est pas venu sur la terre pour rendre l’ancienne création morale à travers une réforme sociale et gouvernementale, mais pour emmener à l’existence de nouvelle créatures (Son peuple) saintes par la puissance salvatrice de l’évangile et l’œuvre de transformation du Saint-Esprit.4
Il propage une compréhension trop étroite de la mission de Jésus ! Ce que dit cet auteur ne représente pas l’ensemble du conseil de Dieu relatif à ses desseins pour son institution du gouvernement civil, tels qu’ils ont été énumérés plus haut. Le rôle principal de l’évangélisation est de comprendre tout l’enseignement de jésus en ce qui concerne ses desseins pour cette institution Le croyant doit s’attacher à enseigner tout ce que l’Écriture dit sur le gouvernement civil et, plus spécifiquement encore, à enseigner ces vérités aux dirigeants du gouvernement civil eux-mêmes !
Dans un sens élargi et parallèle, dire que l’objectif général et la mission de Jésus étaient uniquement le salut implique que Jésus ne possède aucune instruction sur le mariage, la famille, l’Église ou le commerce non plus ; le croyant aussi ne devrait s’occuper que de l’évangélisation de ces institutions ordonnées par Dieu. Les croyants doivent-ils s’engager dans le conseil matrimonial ou seulement évangéliser ceux qui désirent se marier ? Les croyants doivent-ils chercher à faire grandir les hommes d’affaires pieux en Christ ou simplement les évangéliser ? Vous l’avez compris. Pourquoi l’institution du gouvernement, ou les dirigeants du gouvernement, sont-ils considérés comme mauvais et d’autres non, à la lumière de l’objectif biblique de faire des disciples dans le monde entier ?
Une autre erreur de ce même auteur chrétien influent est sa tendance à spiritualiser l’importance d’un bon gouvernement civil concernant la propagation de l’évangile. Il déclare ce qui suit :
Le gouvernement humain idéal ne peut rien faire en définitive pour avancer le Royaume de Dieu, et pire encore, le gouvernement mondain le plus despotique ne peut en fin de compte pas arrêter la puissance du Saint-Esprit ni répandre la parole de Dieu.5
Dans un sens plus strict et relativement à la grandeur et de la souveraineté de Dieu, ce qui est dit ici est vrai. Mais cet argument tient-il quant à la non-implication des croyants dans le gouvernement civil? Il n’est pas nécessaire de trop étudier la géopolitique actuelle, l’histoire du monde ou les missions historiques pour savoir que les pays du Moyen-Orient, la Corée du nord, Cuba, et la Russie, entre autres ont étouffé la croissance du corps de Christ à un niveau plus élevé que les pays qui n’usent pas d’oppression. Combien de missionnaires se sont désignés par rapport à la cause de Christ dans les pays susmentionnés? Plus pratiquement, pourquoi 90 % des missions dans le monde durant le siècle passé ont été fondées par l’Amérique? Les croyants doivent-ils être impliqués dans la politique si ce n’est pour aucune autre raison que les pays qui envoient les missionnaires continuent de les envoyer afin de répandre la Parole de Dieu? Un pays idéal peut faire avancer le Royaume de Dieu bien plus qu’un pays non idéal.
L’élan actuel et historique pour une grande partie de l’accomplissement de la Grande Commission provient de pays qui honorent la liberté. Cela signifie que le rôle du croyant dans le maintien de la santé et du bien-être d’un pays, ce qui inclut sa viabilité économique, est une tâche noble et importante et est certainement en accord avec tout ce que Jésus nous a ordonné.
Pour illustrer l’une des nombreuses conséquences possibles d’une compréhension trop étroite de la mission de Jésus, les prédicateurs radio doivent désormais modifier leurs émissions au Canada de manière à ne pas mentionner Romains 1.6Ce livre qui donne envie de vivre aborde la gravité du péché, le principe de la justification, l’importance de la foi, le ministère du Saint-Esprit, les dons de l’Esprit et bien d’autres questions majeures liées à la foi. Cette omission forcée est due aux lois canadiennes qui n’ont pas été influencées par les chrétiens. Qu’adviendra-t-il des grands ministères de la radio en Amérique qui ont tant influencé notre culture pour le bien et évangélisé les perdus si les lois, non affectées par l’influence chrétienne, commencent également à interdire à l’Église d’évangéliser ici ? comment l’église de ce pasteur qui préconise cette compréhension limitée de l’implication gouvernementale paiera-t-elle son salaire si elle perd son statut de déductibilité fiscale ?
EN EFFET, LES GOUVERNEMENTS FACILITENT OU ENTRAVENT L’AVANCEMENT DU ROYAUME DE DIEU.
Encore une fois, et cela vaut la peine d’être redit, les croyants devraient s’impliquer dans le gouvernement civil, ne serait-ce qu’au nom de la Grande Commission ! Les dirigeants de l’Église devraient applaudir, respecter, soutenir, préparer et élire davantage de dirigeants politiques chrétiens afin de créer et/ou de préserver la liberté des prédicateurs de propager l’Évangile.
LES FONCTIONNAIRES CHRÉTIENS QUE JE CONNAIS SE CONSIDÈRENT COMME DES PARTENAIRES DES PASTEURS. LES PASTEURS NE DEVRAIENT-ILS PAS SE CONSIDÉRER COMME DES PARTENAIRES DES FONCTIONNAIRES CHRÉTIENS ?
L’Église devrait-elle élever des jeunes hommes et des jeunes femmes, les préparer à se présenter aux élections avec la même passion et le même enthousiasme qu’elle met à élever des pasteurs, des femmes, des maris, des enfants et des hommes d’affaires en or ? Parfaitement oui ! L’évangélisation seule est une compréhension trop étroite de la mission de Jésus.
III. LA MISSION DE JÉSUS COMPREND LA TRANSFORMATION DES NATIONS
Notez le passage de la Grande Commission dans Matthieu 28 :18-20 ci-dessous et l’utilisation du mot nations :
Jésus, s’étant approché, leur parla ainsi : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. »
Le mot nations, tel qu’il est utilisé par Jésus dans son passage de la Grande Commission, ne peut et ne doit pas être négligé. La mission de Jésus a pour objectif global de transformer les sociétés ou, comme elles sont appelées dans le passage sur la Grande Mission, les nations (ethnos). Le passage sur la Grande Commission est sans équivoque : les croyants doivent avoir un impact sur les nations ! Ceux qui défendent une vision trop étroite de la mission de Jésus sont obligés d’interpréter l’eth- nos comme signifiant uniquement des « groupes de personnes » afin que le passage corresponde à leur point de vue sur l’absence d’implication du gouvernement civil. Mais pour ceux qui ont une vision plus large de la mission de Jésus, l’évangélisation individuelle et la formation de disciple sont incontournables, tout comme l’objectif d’influencer les nations géopolitiques pour le bien. Si « leur enseigner à observer tout ce que je vous ai prescrit » est le but général de la venue du Christ sur terre, comme nous l’avons vu précédemment (le ministère de l’évangile en étant une partie vitale [cf. 1 Corinthiens 15 :3-6] et le point de départ pour faire des disciples), alors, tout aussi important, la mission de Jésus vise et inclut la transformation non seulement des individus, mais aussi des nations, en conséquence de cela.
IV. QUELLES SONT LES PARTIES DE LA BIBLE SUR LESQUELLES L’ÉGLISE NE DEVRAIT PAS PRÊCHER ?
Il découle des points précédents que le pasteur ou le croyant qui s’en tient à une compréhension limitée de la mission de Jésus doit décider quelles portions de la Bible il ou elle doit enseigner. Doit-on omettre d’enseigner Genèse 9:5-6, Jean 19:11, Actes 25 :11, Romains 13:1-7 ou 1 Pierre 2 : 13-14 puis que cela parle des croyants qui on impacter le gouvernement ? Plus précisément, faut-il éviter d’enseigner l’influence de Joseph sur le gouvernement de Pharaon ou l’impact de Daniel sur le gouvernement de Nebucadnestsar ? Quelles parties de l’ensemble du dessein de Dieu (Actes 20 :27) l’enseignant biblique doit-il omettre ? Une compréhension trop étroite de la mission de Jésus conduit inévitablement à éditer les portions de l’Écriture que vous enseignerez ou que vous omettrez, ce qui crée une énorme incongruité à la lumière de 2 Timothée 3 :16, qui dit : « Toute l’Écriture est inspirée de Dieu et utile à l’enseignement… » et d’Actes 20 :27b, qui vous déclare tout le dessein de Dieu.
V. DIEU LAISSE LES CHRÉTIENS SUR TERRE POUR QU’ILS FASSENT À LA FOIS DE L’ÉVANGÉLISATION ET DU BIEN AUX AUTRES.
Comme pour le premier point concernant le fait que le croyant est un illuminateur et un pré-serviteur dans le monde dans la mesure où il est spirituellement mature, Dieu a tendance à laisser ses saints sur terre après les avoir sauvés dans ce but. Ainsi, après avoir été sauvé que doit faire le croyant ? Doit-il/elle se contenter d’évangéliser les autres jusqu’à la fin de sa vie terrestre ?
Que dit Mathieu 22 :39b, “TU AIMERAS TON PROCHAIN COMME TOI MÊME ” ? Ce commandement est cité six autres fois dans le Nouveau Testament. Comme le commandement de la Grande Commission, il s’agit également d’un commandement de Jésus ! L’esprit de ce que Jésus enseigne aux croyants à faire exige que le croyant prenne en considération les types de questions suivants (en ce qui concerne les façons tangentielles d’aimer son voisin) : par exemple, 1) s’assurer que la loi punit les voleurs qui pourraient autrement voler mon voisin, 2) travailler à la création et à l’application de lois relatives à la protection Internet de mes voisins contre les pirates informatiques qui pourraient autrement voler les informations de leur carte de crédit, et 3) créer des politiques qui garantissent que ceux qui éduquent l’enfant de mon voisin ne peuvent pas lui enseigner des sujets qui sont malveillants.
Vous voyez ce que je veux dire. Comment ces politiques qui sont si compatibles avec le mandat de l’Ecriture d’aimer son prochain pourraient-elles être accomplies si les croyants qui croient aux vérités morales de l’Ecriture ne sont pas impliqués dans les décisions politiques ? Galates 6:10 renforce cette même idée importante d’aimer son prochain ici et maintenant : Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, et surtout à ceux qui sont de la maison de la foi. Ephésiens 2:10 souligne encore la responsabilité sociétale des croyants en déclarant : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés dans le Christ Jésus pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous marchions dans ces œuvres ». Les bonnes œuvres ont une signification et une application actuelles et plus larges que la seule évangélisation.
« POURQUOI LES EGLISES DEVRAIENT-ELLES ENSEIGNER A LEURS MEMBRES COMMENT FAIRE DE BONNES ŒUVRES DANS LES HOPITAUX, LES ECOLES, LES ENTREPRISES ET LES QUARTIERS, MAIS PAS AU SEIN DU GOUVERNEMENT ? »7
Le lien biblique entre l’amour du prochain et la nécessité d’être impliqué dans le gouvernement civil est fort et inévitable.
VI. DIEU A ÉTABLI L’ÉGLISE ET L’ÉTAT POUR CONTENIR LE MAL
Lorsqu’un croyant, par la puissance du Saint-Esprit, gagne quelqu’un à Christ, cette régénération interne devrait faire disparaître le mal dans le cœur du converti (cf. 2 Corinthiens 5 :17). Cependant, l’histoire et l’observation actuelle indiquent que tout le monde ne vient pas au Christ et que ceux qui y viennent ne sont pas complètement et immédiatement sanctifiés dans leurs actions manifestes. En conséquence, Dieu a institué, en plus de l’Eglise, un gouvernement civil pour contenir le mal par l’usage de la force et de la punition dans un monde déchu. Romains 13 :4b est clair à ce sujet, Paul déclarant (en parlant du gouvernement) :
Si tu fais le mal, crains, car ce n’est pas pour rien que l’on porte l’épée ; c’est un ministre de Dieu, un vengeur qui exerce sa colère sur celui qui pratique le mal.
1 Pierre 2 :13-14 déclare de la même manière,
Soumettez-vous… à toute institution humaine, soit au roi en tant qu’autorité, soit aux gouverneurs en tant qu’ils sont envoyés par lui pour punir les malfaiteurs…8
Ces passages servent à mettre en lumière le fait que Dieu assure la médiation de son règne en investissant son autorité dans et à travers le gouvernement civil (Romains 13:1) afin de restreindre le mal dans un monde déchu. Alors que l’Église est le canal de la grâce salvatrice de Dieu, l’État est le canal de la grâce restrictive de Dieu. Il est important de revoir ce qui précède à la lumière de ce point. Une telle prise de conscience nécessite l’implication du croyant dans le gouvernement civil puisqu’il fait partie de la mission globale et de l’invention institutionnelle de Jésus. Il semblerait également que certains soient appelés par Dieu à le servir dans son institution gouvernementale, tout comme, et dans la même mesure, certains individus sont appelés à le servir dans son institution de l’Eglise, bien que leurs objectifs institutionnels diffèrent quant à la manière dont ils parviennent à restreindre le mal.
Un autre point mérite d’être mentionné ici. Les isolationnistes chrétiens (ceux qui croient en la supériorité institutionnelle, l’exclusivité et la prééminence de l’institution de l’Église) nourrissent trop souvent un sentiment de suffisance : comme si l’autorité de l’Église était au-dessus de l’autorité de l’État. L’Église n’est pas prééminente à l’État ; et dans de nombreux cas, l’Église doit se soumettre à l’État. L’illustration historique flagrante et embarrassante américaine de ceci est la Proclamation d’émancipation de 1863. L’abolition de l’esclavage n’est pas venue de l’institution de l’Église via l’évangélisation. Au contraire, l’État a donné naissance à la liberté d’un être humain de la propriété d’une autre personne. Parfois, l’État retient le mal plus efficacement que l’Église !
Une illustration plus pointue de cet échec se produit aujourd’hui lorsque l’Église ne signale pas les abus sexuels sur son campus aux autorités gouvernementales, croyant qu’elles, l’Église, devrait être l’arbitre exclusif et final dans de telles affaires.
Encore un autre exemple d’échec de la théologie Église-État était le manque total de ponctualité des dirigeants de l’Église par rapport à la canonisation du Nouveau Testament. L’État a motivé la canonisation du NT ! Ce n’est que Constantin au début du quatrième siècle qui l’a demandé à Eusèbe que l’Église s’est mise à coudre les vingt-sept livres ensemble (pour ainsi dire) ! Ce ne sont là que quelques illustrations de l’utilisation par Dieu de Son institution de l’État d’une manière qui indique sa signification et son importance pour Lui.
Il va donc de soi que les croyants devraient respecter le rôle unique de l’État (et ne pas avoir d’attitudes condescendantes de supériorité à son égard) et ainsi être impliqués dans le gouvernement civil, plutôt que de s’en isoler, de peur qu’ils finissent par hériter d’un pays sans loi et ruiné par les banques, dans lequel ils perdront très probablement leurs libertés religieuses pour effectuer “l’évangélisation uniquement.”
VII. LES CHRÉTIENS ONT INFLUENCÉ POSITIVEMENT L’ÉTAT À TRAVERS L’HISTOIRE
Les exemples suivants contrastent fortement avec l’idée de non-implication dans l’État des croyants autres que l’évangélisation : Il existe au moins trois catégories d’influence historique des croyants sur l’État. Ces récits sont nombreux et sont bien documentés par les auteurs Schmidt9 et Colson10 dans leurs mer-veilleux ouvrages. Ce qui suit est un résumé:
A. LA DIGNITRE DE L’HOMME
La propagation historique et l’impact de l’influence chrétienne sur l’État par les chrétiens’ L’implication chrétienne dans l’Etat a été à l’origine de nombreuses victoires : L’engagement chrétien dans l’Etat a influencé l’interdiction de l’infanticide, de l’abandon d’enfants et de l’avortement dans l’Empire romain (374) ; l’engagement chrétien dans l’Etat a interdit de brûler vives les veuves en Inde (1829) ; l’engagement chrétien dans l’Etat a mis fin à l’esclavage dans l’Empire britannique (1840) ; l’engagement chrétien dans l’Etat a mis fin à la ligature des pieds des femmes en Chine (1912) ; et l’engagement chrétien dans l’Etat a mis hors-la-loi la discrimination raciale en Amérique. Ces exemples ne sont que quelques-unes des contributions politiques historiques des croyants béatitudinaux, mûrs en Christ, les agents de préservation et d’illumination appelés par Dieu !
B. LES CONSTITUTIONS DE L’HOMME
Les chrétiens impliqués dans la politique ont eu une influence sur la rédaction de la Magna Carta en Angleterre en 1215, de la Déclaration d’indépendance en Amérique en 1776 et de la Constitution des États-Unis en 1787. Ce sont les documents les plus importants de l’histoire des gouvernements connus de l’humanité ! Tous ont été influencés de manière significative par les croyants et sont à la base non seulement de pays prospères, mais aussi du mouvement missionnaire chrétien qui s’en est suivi dans le monde entier. Ces conceptions avancées du gouvernement ont donné naissance aux libertés individuelles, à la justice, à la liberté de religion et à la séparation institutionnelle (mais non influente) de l’Église et de l’État.
C. L’ÉDUCATION DE L’HOMME
Les croyants impliqués dans l’État ont grandement influencé le développement de l’enseignement supérieur en Amérique.
QUATRE-VINGT-DOUZE POUR CENT DES 182 COLLEGES ET UNIVERSITES AMERICAINS EN 1932 AVAIENT ETE FONDES PAR DES CONFESSIONS CHRETIENNES.
Cette influence a conduit à l’avènement d’une société jusqu’alors inconnue dans l’histoire, une société qui a accéléré la réalisation de la Grande Commission à un niveau égal à celui de l’Eglise du premier siècle.
Ces exemples ne sont que quelques illustrations de l’influence chrétienne sur l’État, au-delà de la seule évangélisation. Par conséquent, lorsqu’un éminent auteur chrétien déclare en 2000 que « Dieu n’appelle pas l’Eglise à influencer la culture en favorisant la législation et les décisions de justice qui défendent un point de vue des écritures » et que « l’utilisation de méthodes temporelles pour promouvoir des changements législatifs et judiciaires… n’est pas notre vocation et n’a aucune valeur éternelle»,11 on peut se demander comment il peut arriver à une compréhension aussi étroite (et aberrante) de la mission de Jésus.
Dans son commentaire bien plus ancien sur Matthieu 5:13-16 (1985), ce même auteur dit : « Les chrétiens peuvent avoir une influence puissante sur le bien-être du monde ».12 Et il cite Martyn Lloyd-Jones, qui a dit : « [Ce qui a sauvé l’Angleterre, c’est que]… la situation politique a été affectée, et les grands actes du Parlement qui ont été adoptés au cours du dernier siècle étaient principalement dus au fait qu’il y avait un si grand nombre de chrétiens individuels dans le pays ».13
Malheureusement, en l’an 2000, ce même auteur a écrit un livre pour tenter d’influencer les pasteurs afin qu’ils évitent l’implication du gouvernement (réf. note de fin 3). L’influence chrétienne sur l’État au cours de l’histoire, ainsi que l’argument contextuel de Matthieu 5 :1-16 (présenté dans la section introductive), favorisent la position biblique précédente de cet auteur, 1985.
VIII. LA BIBLE NE DIT-ELLE PAS QUE LA PERSÉCUTION EST À VENIR ?
En étudiant l’eschatologie, la documentation sur les événements bibliques futurs, une personne pourrait se dire : « Puisque les choses vont empirer à la fin des temps (cf. Matthieu 24:9-12, 21-22 ; 2 Timothée 3:1-5), pourquoi devrait-on essayer d’améliorer le gouvernement aujourd’hui
pourquoi tenter d’améliorer le gouvernement aujourd’hui ? La réponse est simple : entre-temps, le croyant doit être sel et lumière (Matthieu 5 :13-15), aime son prochain (Matthieu 22 :39), faire de bonnes œuvres (Éphésiens 2 :10) et évangéliser les perdus (Matthieu 5 :16). Nous ne pouvons pas désobéir aux commandements clairs de Dieu ici et maintenant au lieu de passages de la fin des temps – un « déterminisme prophétique » qui éclipse et expurge tout sens d’une obéissance biblique actuelle.
L’AVENIR FATALISTE DU MONDE DE DEMAIN N’EST PAS UNE EXCUSE POUR LA PRIVATION DES DROITS DE LA SOCIETE AUJOURD’HUI DE LA SOCIETE AUJOURD’HUI.
L’Écriture mentionne explicitement que personne ne connaît de toute façon le moment exact de sa seconde venue (cf. Matthieu 24 :36 ; 25 :13) ; par conséquent, le croyant doit influencer le gouvernement civil pour le bien tant qu’il en est capable.
IX. L’ENGAGEMENT POLITIQUE DETOURNERA-T-IL LES CROYANTS DE LEUR TACHE PRINCIPAL QUI EST DE PRECHER L’EVANGILE ?
Les partisans de l’évangélisation seulement soutiennent souvent que l’engagement politique de l’Eglise aujourd’hui sert à distraire les croyants de leur tâche principale qui est de prêcher l’Evangile au monde. C’est possible, et j’ai pu constater que c’était le cas dans l’arène politique de la part des défenseurs de la droite religieuse. Mais la question n’est pas de savoir si l’engagement politique de l’Église détournera l’énergie de la prédication de l’Évangile, si Dieu a appelé le croyant à être sel et lumière comme condition préalable à la forme la plus efficace d’évangélisation, ce qu’il a fait. C’est l’engagement authentique dans la vie des gens au fil du temps qui permet de gagner des âmes.
X. RESUME
Pour ces raisons, la conception du chrétien qui consiste à « faire de l’évangélisation, pas de la politique » est une fausse dichotomie et une conception erronée de l’Église et de l’État. Les croyants devraient s’impliquer dans la politique de la même manière qu’ils s’efforcent d’améliorer leur mariage, leur famille, leur entreprise ou leur église. Se présenter à une élection et servir dans le gouvernement civil n’est pas moins spirituel que d’exercer un ministère à plein temps, de se marier, de fonder une famille ou de créer une entreprise.
1 C’est aussi un verbe indicatif présent actif.
2 Dans 1 Corinthiens 9: 22b, l’apôtre Paul déclare : Je suis devenu tout à tous les hommes, afin que je puisse par tous les moyens en sauver quelques-uns. ftis est un passage de soutien approprié relatif à la compréhension scripturaire de l’implication culturelle. Paul était prêt à s’impliquer dans les vies, les professions (y compris l’arène politique, par exemple Philippiens 1:13, cf. 4:22), et les cultures des autres sans compromettre la vérité biblique afin d’évangéliser les perdus. Comment l’Église d’aujourd’hui peut-elle évangéliser les politiciens si elle ne veut pas se connecter avec les politiciens ?
3 Ce plan est utilisé avec la permission du Dr Wayne Grudem, qui a abordé ces mêmes questions dans son excellent livre, La politique selon la Bible. Avec sa permission, par rapport à la brièveté qu’il avait (en termes de nombre global de pages de livre dans le livre ci – dessus), il m’a donné pour mission ici de déve-lopper chaque point plus complètement, ce que j’ai fait.
4 John MacArthur, Pourquoi le gouvernement ne peut pas vous sauver : Une alternative à l’activisme politique (Grand Rapids: Zondervan, 2000), 11-12. Il convient de noter l’exposé de MacArthur de Romains 13:1-7 en 1994 dans lequel il déclare respectivement de l’ordination et de la moralisation : “Le gouvernement humain est ordonné par Dieu pour le bénéfice de la société… Afin de promouvoir et de protéger le bien dans la société, le gouvernement humain doit punir le mal ” (John MacArthur, Le commentaire du Nouveau Testament de MacArthur : Romains 9-16 [Chicago: Moody, 1994], 218, 225). Implicite dans ses commentaires est son admission apparente à un rôle plus large de la mission de Jésus (cf. Colossiens 1: 16). Malheureusement, sa pensée incongrue ultérieure (“faites de l’évangélisation, pas de la politique”) en a influencé beaucoup.
5 Ibid., 7.
6 De nombreux penseurs chrétiens de premier plan pensent que l’une des principales raisons pour lesquelles l’Amérique n’a pas suivi le chemin de l’Europe est due à la présence et au pouvoir de la radio chrétienne.
7 Wayne Grudem, La politique selon la Bible (Grand Rapids : Zonder – van, 2010), 48. Remarque : J’utilise le plan de chapitre respectif du Dr Grudem (avec son exhaustivité très appréciée) dans cette étude avec sa permission.
8 Une exception à l’obéissance à l’autorité de l’État est lorsque l’autorité civile nécessiterait la désobéissance à la Parole de Dieu (cf. Exo-dus 1:17; Daniel 3:16-18; 6:7, 10; Actes 4: 19).
9 Alvin Schmidt, Comment le christianisme a changé le monde (Grand Rapids : Zondervan, 2004).
10 Charles Colson, Dieu et le gouvernement : Le point de vue d’un initié sur les barrières entre foi et politique (Grand Rapids : Zondervan, 2007). (Précédemment publié sous le titre Royaumes en conflit.)
11 Ibid., p 130; 15
12 (MacArthur, John The MacArthur New Testament Commentary:(Le commentaire du Nouveau Testament de MacArthur) Matthieu 1-7 (Chicago: Moody Press, 1985) p 243
13 Lloyd-Jones, Martyn Studies in the Sermon on the Mount (Études dans le Sermon de la montagne) (Grand Rapids: Eerdmanns, 1971), 1:157 (tel que cité dans MacArthur, John Why Government Can’t Save You:An Alternative to Political Activism (Pourquoi le gouvernement ne peut pas vous sauver: une alternative à l’activisme politique (Grand Rapids: Zondervan, 2000)