Comprende les Présuppositions Épistémologiques
Télécharger l’étude BibliqueL’épistémologie est “la division de la philosophie qui étudie la nature et l’origine de la connaissance” (The American Heritage Dictionary). J’aime le supplément d’information que Merriam et Webster apporte à une définition pratique: “L’étude de la méthode et des raisons de la connaissance en particulier ses limites et de sa validité”. Il est extrêmement important de prendre du temps pour examiner les limites ou non-limites, la validité ou l’invalidité, de la/des source(s) de connaissance d’un individu et ce qui fait foi selon lui.
L’étude de l’épistémologie révèle ce sur quoi compte un individu et ce qui communique à sa pensée ce qui est bien et mal. Ses présuppositions sont-elles valables? À mesure que nous vieillissons, nous dépendons de façon inconsciente de nos habitudes épistémologiques bien ancrées; nous supposons leur validité. Mais là encore, sont-elles correctes?
Sages sont les personnes qui peuvent discerner non seulement leurs propres présuppositions épistémologiques, mais également celles des autres, lorsqu’elles analysent quelque chose. Sage est le citoyen qui peut discerner les présuppositions épistémologiques d’un candidat avant de voter. Cette étude biblique vise à vous faire mieux prendre conscience et à renforcer vos capacités en matière de “points de départ”. Poursuivez la lecture.
I. INTRODUCTION
L’épistémologie est étroitement liée à l’ontologie. L’épistémologie a pour objet l’origine et l’authenticité du savoir alors que l’ontologie s’intéresse à la nature et à l’origine de l’être. Les deux, en tant que branches de la philosophie, tentent d’aborder et d’étudier ces questions de base liées à la vie sur terre: “Pourquoi est-ce que j’existe et qu’est-ce qui doit influencer mes croyances?”
Le chrétien répond à ces questions en présupposant que les Écritures détiennent sont l’autorité finale et que la Bible éclaire sa pensée sur les questions qui ont trait à l’épistémologie et à l’ontologie. D’autre part, le laïque s’informe par d’autres sources. Nos présuppositions, c.-à-d., ce que nous utilisons pour formuler nos réponses en rapport avec ces deux disciplines, sont aussi nombreuses que différentes. Par exemple, plusieurs personnes recourent habituellement aux valeurs qu’elles ont acquises dans leur enfance pour éclairer leurs pensées ou décisions du quotidien. Consciemment ou inconsciemment, leur expérience d’enfance est l’autorité finale qui influence les décisions qu’elles prennent pour leurs vies. D’autres se basent sur leurs expériences et conditions présentes, c.-à-d. la situation actuelle; d’autres encore sont guidés par l’idéologie de leurs enseignants et professeurs ou par leurs lectures.
Par conséquent, est sage celui qui peut identifier non seulement la présupposition d’autrui dans la vie (considérez la présupposition comme étant une supposition faite au préalable), mais également la sienne! Qu’est-ce qui éclaire ma pensée? Qu’est-ce qui détermine mes actions?
RÉFLÉCHIR SUR DES CHOSES AVEC LA SOIF D’APPRENDRE ET DE CONNAÎTRE ET POUR COMPRENDRE LEUR BASE ÉPISTÉMOLOGIQUE DEMANDE À LA FOIS DE LA PERSPICACITÉ ET DE LA SAGESSE.
Qu’est-ce qui influence mes croyances ou mes actions? La sagacité de poser ces questions et d’y répondre avec précision est d’une importance critique surtout lorsque l’orientation future d’une nation est souvent en jeu. Vivre et penser tout en ayant une perspicacité épistémologique est tout à fait l’opposé de ce que le Livre des Proverbes caractérise et appelle “nigaud” Disciplinez-vous pour devenir un penseur profond et perspicace!
II. DIFFÉRENCES ENTRE LES PRÉSUPPOSITIONS VALIDES ET INVALIDES.
La croissance du chrétien passe obligatoirement par un dépouillement et un revêtement conscients. Il tourne le dos aux présuppositions épistémologiques invalides et limitées, et à leur place, il reprogramme la pensée du monde avec une épistémologie biblique. Remarquez cela dans Éphésiens 4:22 – 24:
à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. C’est pourquoi, renoncez au mensonge, et que CHACUN DE VOUS PARLE SELON LA VÉRITÉ À SON PROCHAIN…
Ce processus de croissance interne correspond à ce que Paul dit aux croyants, autrement mondains, de Corinthe. Dans 2 Corinthiens 10:5, l’apôtre déclare:
Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ.
Ce passage va de pair avec les déclarations précédentes de Paul sur le faux raisonnement de l’homme, éloigné de la révélation divine (cf. 1 Cor. 1:18 – 25, 3:30 et Job 5:13; Ps. 94:11). Le mot spéculations sous-entend la façon de raisonner du monde, ses philosophies et ses fausses religions. Tous ces bombardements sont des tentatives du diable de détourner celui qui recherche la vérité du témoignage de sa conscience et de l’éternel appel de balisage de l’Évangile de Christ. En résumé, c’est un comportement normatif et l’attente totale de Dieu que Ses représentants élus se focalisent exclusivement sur une épistémologie biblique et abandonnent toutes autres présuppositions de vérité. Toute pensée doit être amenée captive à l’obéissance de Christ.
A. LE RÔLE DE LA FOI DANS LES PRÉSUPPOSITIONS
C’est par la foi que se justifie tout début de raisonnement, ou les présuppositions concernant ce qui est vrai et ce qui est faux. Relativement à ce qui a été dit plus haut, l’on suppose par la foi la justesse et la pertinence de l’épistémologie parentale, expérientielle, professorale, d’auteur ou révélationnelle. Il s’agit d’une importante distinction à faire d’avance, car à la lumière de ce qui suit, les non croyants diront souvent (dans un jeu de surenchère politique) que le point de départ sur lequel est fondée la foi des chrétiens est différent du leur.
B. LA VÉRITE DE L’INTÉRIEUR
Avançons un peu plus. Deux autres points de départ de l’épistémologie qui pourraient paraître un peu plus compliqués à comprendre sont le rationalisme et l’empirisme Le rationalisme commence par le raisonnement: un raisonnement interne qui s’extériorise de la pensée de l’homme par la déduction et la logique. L’empirisme fait appel aux sens de l’homme pour acquérir la connaissance et les informations qui en retour sont traitées dans le cerveau de l’homme et utilisées comme référence pour déterminer le bien et le mal. Toutes ces philosophies partagent l’hypothèse (par la foi je pourrais ajouter) selon laquelle on peut faire appel à la pensée humaine pour distinguer le vrai du faux. C’est une grande présupposition! Par opposition, le chrétien croit:
L’ORIGINE DE LA VÉRITÉ EST EXTERNE À LA PENSÉE HUMAINE. ELLE SE TROUVE DANS LA RÉVÉLATION DE DIEU À L’HOMME:
LA BIBLE
Le croyant présuppose que le cœur de l’homme est corrompu par le péché et livré à l’irrationalité et à la partialité du fait de la chute de l’homme décrite dans Genèse 3. Selon lui, la chute a affecté la capacité de l’homme de toujours penser honnêtement (en théologie, cela s’appelle effet noétique du péché) et la pensée humaine n’est pas une source sûre de certitude. S’en tenir à une épistémologie qui présume que le bien, le mal et la vérité morale peuvent être déterminés à l’aide des perceptions sensorielles d’un individu, c’est comme travailler dans un laboratoire infecté. La Bible dit que nous ne devons pas compter sur nous-même pour trouver les bonnes réponses. En d’autres termes, la vérité absolue, ce qui est vrai et ce qui est faux, ne peut pas provenir d’une épistémologie humaniste laïque
C. LA VÉRITÉ DE L’EXTÉRIEUR
Les Écritures témoignent que la vérité doit provenir d’une source épistémologique externe qui n’est pas affectée par le raisonnement humain déchu et défectueux. La nature pécheresse déchue de l’homme explique pourquoi Dieu devait Se révéler à l’homme hors de ce dernier. Jésus-Christ et les Écritures en rendent témoignage. Dieu nous a révélé Son plan non seulement à travers l’incarnation de Son Fils, mais également par la source externe, écrite et objective appelée la Bible. Il communique simplement de cette manière le message de la rédemption et transmet de façon objective la vérité à travers les âges.
Il s’en suit que le niveau de possession de la certitude de la vérité, de la pensée correcte et d’un bon point de départ pour toute chose dans la vie dépend du niveau d’étude, par l’homme, de la révélation de Dieu. Cela ne se limite pas à savoir voter sur des questions et des candidats.
La Bible, rejetée par les personnes non régénérées et acceptée par les croyants, demeure l’unique épistémologie sûre et certaine dans le monde; toute autre source est à un certain niveau souillée par la partialité du péché endémique. Ne pas être d’accord avec cette évaluation serait élever son avis au-dessus des enseignements dignes de foi de la Bible. Bien sûr, c’est la tendance populaire et l’on n’a pas besoin de regarder plus loin pour voir cela se manifester dans la culture américaine.
UN EXEMPLE TYPIQUE DE L’ORGUEIL EPISTEMOLOGIQUE DES LAÏQUES EST LEUR REACTION CHAUDE A LA DECLARATION DE DAN CATHY (CHICK-FIL-A) SUR LA DEFINITION DU MARIAGE SELON DIEU.
Les laïques affirment haut et fort que leur dernière cause de jour est moralement supérieure à l’autorité de la Bible, dans ces termes: “Nous comprenons mieux le mariage que Dieu”. Le fait est que: Les incrédules dont le raisonnement s’efface devant la révélation divine ont la lourde tâche de prouver que leurs croyances ont une base plus solide, plus fiable que la Parole de Dieu.
D. LA VERITE PERSONNIFIEE
Nous avons vu que la vérité provient d’une source externe, non corrompue. Remarquons ce que Jésus ajoute à cette définition dans Jean 14:6:
“Je suis le chemin, la vérité et la vie…”
La Bible ne proclame pas seulement que la certitude de l’absolu, la vérité crédible, se trouve hors de l’homme déchu, mais que Jésus Lui-même, deuxième personne de la Trinité, est la personnification de la vérité. En d’autres termes, étant donné que l’un des attributs de Dieu est la Vérité, il faut accepter Dieu pour connaître la vérité; d’où, rejeter Dieu est synonyme de rejeter la vérité.
E. RAISONNEMENT CIRCULAIRE
Sous le premier point de cet exposé, j’ai dit que les points de départ de toutes bases d’autorité de l’homme sont maintenus par la foi. Cela veut dire que tout argument épistémologique est circulaire dans la nature. Le fait que le chrétien utilise la Bible pour soutenir ses principes, selon lesquels la Bible est la Parole de Dieu, ne diffère point du fait que l’évolutionniste utilise les fossiles dans le but de soutenir sa vision du monde. La théorie s’inspire d’une source tout comme elle alimente la source. Pourquoi donc penser que l’épistémologie chrétienne est supérieure? En voici la raison:
L’invention humaniste est en contraste direct avec l’intervention théiste du Christianisme. Tandis que ce dernier se produit à partir de l’intérieur, le premier s’importe de l’extérieur. Le défenseur théiste (l’apologiste chrétien) doit mettre l’accent sur cette différence nette. En d’autres termes, de manière convaincante, les non croyants doivent réaliser l’absurdité leur épistémologie, une croyance basée sur une estimation interne alors que la nôtre est fondée sur une révélation externe. L’épistémologie chrétienne s’inspire de la pensée infaillible de Dieu alors que l’humanisme est éclairé par la pensée faillible de l’homme. Pour cette raison, le raisonnement circulaire du croyant est supérieur.
III. ILLUSTRATION DES PRESUPPOSITIONS VALIDES ET INVALIDES
Afin de faciliter une meilleure compréhension de ce qui précède, plusieurs illustrations narratives sont données en ordre
A. DONAHUE ET MOHLER
Il y a de cela quelques années, le Dr Albert Mohler a débattu sur le programme de télévision de Phil Donahue Le Dr Mohler est le doyen d’un important séminaire évangélique. Donahue a appuyé Mohler sur la justice d’un Nazi assassinant un juif, ce dernier allant en enfer et le Nazi ayant toujours la possibilité d’éventuellement obtenir le salut en Christ. À mon humble avis, Mohler aurait dû contesté la base épistémologique des hypothèses que Donahue avait avancées en affirmant que le meurtre est tout d’abord une mauvaise chose, au lieu de laisser le raisonnement de Donahue le mettre sur la défensive. Quelle base d’autorité avait Donahue pour présumer dans la formulation de sa question que le meurtre était mauvais? Le fait est que dans la formulation de sa charge contre l’injustice théiste (comme si Dieu n’était pas juste, insinuant de façon arrogante qu’il était plus honnête que le Dieu de la Bible), Donahue a emprunté les présuppositions scripturales de Mohler. Si j’avais été à la place de Mohler (sans toute la pression du direct télévisé), j’aurais dit: “C’est évident à partir de tes propos que tu crois que le meurtre est mauvais. Sur quelle base d’autorité te tiens-tu pour conclure que le meurtre est mauvais?” Donahue était clairement en train d’emprunter les principes du manuel de Mohler sans le mentionner tout en ignorant l’auteur du Livre en question! Une telle hypocrisie aurait dû être mise à nu. Donahue ne peut pas jouer sur les deux tableaux.
Interrogé correctement et affectueusement, Donahue aurait pu dire qu’il croit que le meurtre est une mauvaise chose sur la base de sa propre pensée. (Précisément, un humaniste tentera de contester cette conclusion en affirmant “que tout le monde pense que le meurtre est mauvaise, d’où ça l’est”, ce qui peut être résumé comme étant un argument conventionnel). Le problème qui se pose lorsqu’on avance une idée conventionnelle c’est que tout le monde ne croit pas que le meurtre est une mauvaise chose; par exemple Saddam Hussein et évidemment Adolph Hitler ont tous deux été à la tête de grandes conventions des personnes qui pensaient de façon similaire. Ainsi, quelle est la base d’autorité de Donahue si ce n’est son opinion propre de penser qu’il a raison?
B. RESUMER DONAHUE ET MOHLER
En dehors des Écritures, Donahue n’avait pas d’autorité morale autre que son opinion personnelle pour lancer son attaque contre Mohler. Mohler aurait pu gagner la partie s’il avait ressorti le fait que la moralité de Donahue était premièrement une question de sa propre interprétation. À moins d’emprunter les présuppositions de l’enseignement des Écritures, c’est-à-dire “tu ne tueras point”, on ne peut dire, en se basant sur une opinion personnelle, qu’Hitler a mal fait d’assassiner les juifs. Inversement, le croyant peut proclamer avec autorité et congruence, sur la base d’une source tierce objective, que le meurtre est mauvais. Pour résumer cette illustration, développer et faire preuve de discernement épistémologique vous permettront de mener vos batailles plus loin en amont, où les armes ne sont point chargées et où les adversaires le moins fortifiés et équipés possible pour se défendre.
C. JOBS ET L’INDUSTRIE DE LA MUSIQUE
Steve Jobs a sauvé, par le génie de son invention de l’iTunes et de l’iPod, l’industrie de la musique de la ruine. Grâce à la révolution numérique, nombreux auditeurs de musique volaient la propriété intellectuelle des artistes à travers le piratage des téléchargements sur internet.
STEVE JOBS ENTRE EN SCENE EN PRECHANT: “TU NE VOLERAS PAS”.
Jobs crée un consortium de grands studios d’enregistrement coopérants qui exige que chaque personne paie pour ses téléchargements musicaux. En tant que personne auto proclamée bouddhiste, quelle autorité avait Jobs, lorsqu’il disait que voler est mauvais, si ce n’est sa propre opinion? Plusieurs pirates socialistes pensent de nos jours que le vol est correct. Pour sauver une industrie de la ruine, Steve a emprunté les principes de la Bible sans mentionner son auteur.
Autant que j’ai respecté et apprécié Steve avant sa mort, confrère Californien du même âge ayant une passion culturelle/idéologique partagée de changer le monde, personne à qui je dois une grande partie de mon ministère pour ses innovations qui me permettent de concevoir, manifester et distribuer la partie imprimée de mon ministère à travers le monde, Steve également ne peut pas jouer sur les deux tableaux.
D. RESUMER JOBS ET L’INDUSTRIE DE LA MUSIQUE
Cette nouvelle illustration est le dilemme d’une épistémologie subjective inspirée de soi, contre la supériorité d’une épistémologie chrétienne objective, inspirée de l’extérieur et révélée par Dieu.
IL NE S’AGIT PAS DE TA PAROLE CONTRE LA MIENNE: MAIS DE TA PENSÉE CONTRE CELLE DE DIEU.
Il est dit que le croyant est l’ambassadeur de Dieu (2 Cor. 5:20). Lorsque les croyants représentent la Bible, ils parlent avec l’autorité de Dieu. L’apologiste Greg Bahnsen résume le génie épistémologique de Van Til (grand apologiste réformé), lorsqu’il affirme “[Les non croyants] font face au défi de justifier [leur source de connaissance] par une bonne raison”. (Van Til’s Apologetics Phillipsburg, New Jersey, P&R Publishing, 1998). Le non croyant lui sert d’unique source pour conclure de ce qui est bien et mauvais, et ses opinions sont ainsi dénuées de toute autorité autre qu’elles-mêmes. En fait, plusieurs épistémologies s’inspirent d’une hostilité éthique envers Dieu. (Ibid, p.157) En examinant un projet de loi dans un sous-comité ou en votant, prenez ceci en compte.
CE PROJET DE LOI OU LE POINT DE VUE DE CE CANDIDAT EST-IL ENRACINE DANS LA VERITE ET LE PRINCIPE SCRIPTURAUX, OU SE BASE-T-IL SUR CE QU’UNE PERSONNE PENSE DE FAÇON SUBJECTIVE ETRE BIEN OU MAL?
Quelle est l’épistémologie sous-jacente à laquelle se rapporte la question actuelle? C’est la question qu’il faut se poser! Si vous développez le sens de ceci, vous serez plus sage dans les jours et les années à venir.
IV. RESUME
En croyant à une épistémologie basée sur une révélation extérieure, je suis toujours excité d’atteindre, dans une discussion avec un non croyant, ce point où je peux poser une question philosophique décisive: “À quoi voudrais-tu donc que je crois:à ton opinion ou à celle de la Bible?” C’est l’essence de toute autorité épistémologique. Et ensuite, c’est toujours bien de tendrement et gentiment renchérir avec ces propos: “Une chose sur laquelle réfléchir, n’est-ce pas?”
En emmenant un non croyant à comprendre de façon claire que son autorité n’est basée que sur le moi et uniquement sur le moi, le croyant lui rend un grand service. C’est cette matière à réflexion qui pourrait pousser une personne à se repentir de la fierté arrogante et la conduire à la foi en Dieu. Paul avait cette même pensée lorsqu’il écrivait aux croyants de Corinthe, dans I1 Corinthiens 2:14:
Car l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui…
Pourquoi? Jean 3:19 déclare:
Les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
Jean poursuit en disant au verset suivant que c’est parce que les non croyants ne veulent pas que leur péché soit exposé qu’ils ne viennent pas à la lumière. Étudier l’épistémologie d’une personne peut certainement l’aider à commencer à voir la folie révélée par son manque de fondement objectif de ce qu’il croit. Romains 1:22 déclare en rapport avec cela:
Se ventant d’être sages, ils sont devenus fous.
L’humilité (accordée par Dieu) est un premier pas nécessaire pour la conversion au christianisme et une argumentation apologétique efficace peut parfois aider à atteindre cette fin. Avant qu’un quelconque projet de loi ou un quelconque candidat ne gagne votre voix, fera-t-il face à votre défi de leur besoin de justifier la source de leur connaissance?cm