Pouvez-vous faire dire à la Bible ce que vous voulez ?
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Combien de fois avez-vous entendu quelqu’un répondre à votre raisonnement biblique avec : « Eh bien, il s’agit là de votre propre interprétation ». Comment réagissez-vous lorsque quelqu’un essaie de neutraliser votre usage autoritaire de la Bible ? Comment devez-vous répondre ? Certainement vous avez même renoncé à vous servir de la Bible avec autorité à cause des faits.
Au risque de paraitre trop intelligent, je pose généralement une question, avec amour, en guise de réponse : « à quelle école d’interprétation biblique appartenez-vous ? ». Comprendre les cinq grandes écoles d’interprétation biblique est importante, pour acquérir la sagesse et la compréhension sur la manière, dont une approche particulière d’interprétation des Ecritures, affecte les croyances personnelles et les positions par rapport aux différentes politiques.
I. INTRODUCTION
L’herméneutique est l’étude de l’interprétation des Ecritures Saintes. Au cours de mes années de ministère, j’ai découvert que la plupart des gens ne réalisent pas qu’il existe différentes écoles d’interprétation biblique, et moins encore ils ne les comprennent pas. Penchons-nous sur ces grandes écoles d’herméneutique pour acquérir une compréhension rudimentaire de chacune d’elles, car la façon dont nous interprétons les Écritures façonne notre vision du monde. Pour les Fonctionnaires Publics, la vision du monde est cruciale ! Et cette vision renseigne sur l’élaboration des politiques.
L’herméneutique est l’ensemble des méthodes, techniques, règles et principes que l’étudiant de la Bible s’approprie pour répondre à la question :
QU’EST-CE QUE LA BIBLE VEUT DIRE DE PAR SON MESSAGE ?
C’est la question vitale à laquelle l’herméneutique tente de répondre. Et comme dans le cas de l’exégèse appropriée et inappropriée de la Constitution des États Unis, il doit y avoir une discipline apprise et praticable, pour être efficace et cohérent dans la compréhension de ce que l’auteur voulait dire par ses écrits dans les Saintes Écritures.
Vous vous souvenez peut-être que dans le livre des Proverbes, Salomon classe souvent les gens en trois groupes généraux lorsqu’il s’agit de sagesse (ou de manque de sagesse) : les simples, les moqueurs et les sages. En étudiant ce qui suit, voyez comment vous appliquerez ces appellations à ceux qui appartiennent à chacune de ces écoles d’herméneutique. L’origine du mot herméneutique est assez intéressante. Hermès était le dieu grec qui aurait interprété le message des dieux aux mortels. De peur que vous ne pensiez que l’interprétation est une entreprise purement laïque, le mot est utilisé par le Christ lui-même dans Luc 24 :27
« Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait ».
Dans ce passage, le mot français « expliquer » est le mot grec hermeneuo, qui signifie «Interpréter ». Ce mot grec vient du terme composé diermeneuo.
Christ, le maître de l’herméneutique et le plus grand interprète des Écritures de l’Ancien Testament, parle aux deux disciples sur le chemin d’Emmaüs. Pendant qu’Il interprète les passages de l’AT sur les choses le concernant, leurs cœurs se sont mis à bruler au-dedans d’eux et à s’illuminer par le fait que l’interprète rend vivantes les Ecritures à leur égard. (Luc 24 :32) :
« Et ils se dirent l’un à l’autre : Notre cœur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures ? »
Ce passage sert à illustrer un point introductif pertinent : une herméneutique appropriée exposée avec sensibilité par un croyant conduit par l’Esprit, peut entrainer comme résultats des politiques de changement du mode de vie à la fois dans le débat politique, et tout au long de la vie. Inversement, mal interpréter les Écritures est synonyme de les vider de leur substance (puissance). Cette puissance est décrite dans Hébreux 4 :12 :
« Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. »
Notre herméneutique déterminera notre vision du monde, et inversement, comme on peut le voir avec les incroyants qui font ce qui est droit à leurs propres yeux, notre vision du monde déterminera notre approche herméneutique des Écritures.
Ce qui suit est une analyse des cinq principales écoles d’herméneutique. Je vais tenter de simplifier et de résumer la doctrine de chaque école du mieux que je peux pour une compréhension facile, en analysant chacune de la même manière : bref aperçu, historique, évaluation et résumé. Pouvez-vous identifier le type d’herméneutique qu’une personne que vous connaissez emploie pour justifier une opinion ? Cette étude devrait vous aider à faire preuve de discernement. Des cinq écoles, je garderai la meilleure pour la fin.
II. L’ECOLE ALLEGORIQUE
A. APERÇU
La méthode allégorique d’interprétation biblique concerne les éléments littéraux, grammaticaux et historiques d’un passage comme simple point de départ pour découvrir le sens caché présumé du texte, qui est souvent pensé être plus profond et plus spirituel. On pense que sous la lettre de la Parole, ou son évidence, se trouve son sens réel. Dans son analyse et ses conclusions concernant cette approche de la compréhension de la Bible, Mickelsen dit : « Ce que l’écrivain initial [des Écritures] essaie de dire est ignoré. Ce que l’interprète veut dire devient le seul facteur important».1 Il ajoute, à juste titre, qu’« allégoriser est comme du brouillard qui rend d’abord des objets indistincts et finalement les efface complètement ».2 Il est exact de dire de ceux qui utilisent cette méthode d’interprétation de la Parole de Dieu que « l’imagination remplace l’observation ».3 L’interprète lit dans sa compréhension du passage. Une telle approche conduit à un degré beaucoup plus élevé de subjectivité dans la compréhension de la Parole de Dieu, par rapport à la discipline d’interprétation historico-grammaticale et normative dont nous parlerons plus loin.
B. HISTORIQUE
Il existe de nombreuses écoles historiques qui ont adopté l’approche allégorique : grecque, juive, patristique (église primitive des pères) et catholique. L’un des principaux adeptes de l’interprétation allégorique fut Philo (20 av J.C – apr. J.C 54). Il chercha à donner du charme aux Écritures pour les esprits incrédules en rejetant les détails littéraux qui lui semblaient offensants. Il accomplit cela en allégorisant des textes. Plus tard, Les chrétiens ont appliqué les principes de Philo à leur époque. Quelques allégoristes patristiques incluent Clément d’Alexandrie, Origène et même Augustin.
C. ÉVALUATION
- La méthode allégorique est subjective ; chaque homme est une loi pour lui-même.
- Elle est rationaliste ; les Écritures sont manipulées pour être en adéquation avec la raison humaine.
- Elle voile les Écritures en imposant une eisegèse (lecture dans le texte) à la place de l’exégèse (tirant le sens du texte).
D. RESUME
Les allégoristes déforment des passages clairs en lisant dans des sens qui n’ont aucun lien valable avec la signification littérale et évidente de ce qui est écrit.
LES ALLEGORISTES CONSIDERENT L’INTERPRETE PLUTOT QUE L’AUTEUR COMME L’AUTORITE.
La méthode allégorique présente un tableau d’imposition à la place de celui d’exposition. Les allégoristes laissent les gens se demander : la Bible veut-elle dire vraiment ce que l’interprète pense qu’elle dit ?
III. L’ECOLE LIBERALE
A. APERÇU
Typiquement, celui qui retorque, « Mais il est question-là de votre propre interprétation » souscrit à cette méthode d’interprétation des Ecritures.
Ce point de vue soutient que l’intellect humain est en soi, suffisant pour choisir entre ce qui est acceptable et ce qui est erroné dans les Écritures. L’approche théologique libérale de l’interprétation de la Bible, suppose que les Écritures ne peuvent être vraies que lorsqu’ elles s’harmonisent avec notre raison indépendante ; l’autorité finale est donc en nous. Par conséquent, « L’autorité suprême et finale est transférée de Dieu vers la salle du trône de l’esprit humain ».4
Il y a environ trente-cinq dénominations chrétiennes qui souscrivent à cette herméneutique. Le Conseil National des Églises et le Conseil Œcuménique des Églises adhèrent à cette approche interprétative.
B. HISTORIQUE
Les systèmes développés par Hobbs, Spinoza, F. C. Baur et l’Ecole de Critique de Tubingen sont responsables de la naissance relativement tardive de cette herméneutique dans l’histoire de l’Église. Ceux à la recherche du Jésus historique comme Albert Schweitzer et J. M. Robinson ont également favorisé ce point de vue. Beaucoup d’autres pendant les premières années de l’Amérique, comme H. E. Fosdick et d’autres pourvoyeurs du Mouvement de l’Evangile Social portent également la responsabilité de la dissémination de ce point de vue. L’herméneutique libérale a grandi ensemble avec le mouvement de l’Evangile Sociale, également connu sous le nom du libéralisme théologique.
C. ÉVALUATION
- L’approche libérale est rationaliste.
- L’inspiration et le surnaturel sont tous deux redéfinis. Par exemple, puisque l’esprit humain ne peut pas expliquer les miracles, les miracles de la Bible doivent donc être écartés.
- L’autorité du raisonnement humain redéfinit, sinon efface, une grande partie de la doctrine biblique historiquement acceptée.
D. RESUME
Avec une herméneutique libérale, nous devenons avec arrogance le juge des Écritures, au lieu que l’Écriture soit notre juge.
IV. L’ECOLE NEO-ORTHODOXE
A. APERÇU
La néo-orthodoxie est une approche interprétative qui nie la révélation propositionnelle, objective et autoritaire. En guise de justification de cette prémisse, les adeptes de cette école croient que la Bible n’est infaillible que lorsque la révélation a été donnée aux écrivains de la Bible – à l’époque où Dieu a déclaré sa parole. En outre, l’inspiration biblique se produit de manière subjective, elle n’est effective « qu’au moment où Dieu vous parle ». La néo-orthodoxie déclare que la Bible joue le rôle d’instrument d’autorité parce qu’elle pointe vers le Christ, mais elle n’a pas d’autorité inhérente.
B. HISTORIQUE
Les noms associés à la néo-orthodoxie sont Karl Barth (depuis sa création), Emil Brunner et Reinhold Niebuhr.
C. ÉVALUATION
- La néo-orthodoxie nie que la Bible est la Parole de Dieu et prétend qu’elle ne devient la Parole de Dieu que lorsque Dieu parle à travers la Bible à une personne et que cette personne répond.
- Seule la partie de la Bible qui témoigne de Christ est contraignante, et l’autorité à décider revient à l’esprit humain.
- De nombreux épisodes bibliques sont traités mythologiquement, c’est-à-dire comme enseignant des principes théologiques sérieux mais pas comme s’étant littéralement produits.
D. RESUME
En principe, cette école a fini par détruire la dépendance objective à la Bible parce qu’elle considère la Bible comme indigne, livre peu fiable. Le libéralisme théologique et la néo-orthodoxie ont été fondés sur des preuves archéologiques et scientifiques de plusieurs centaines d’années qui ont remis en question la véracité biblique. Des découvertes dans des disciplines scientifiques ont depuis lors validé la précision biblique à maintes reprises, ce qui rend ces deux approches d’interprétations obsolètes et aveugles. Ces approches ont donc perdu leur fondement. Un parallèle approximatif est illustré à partir de la discipline de la géographie : qui serait considéré comme crédible aujourd’hui pour postuler des croyances religieuses basées sur une présupposition selon laquelle la terre serait plate.
V. L’ECOLE DE DEVOTION
A. APERÇU
Cette vision considère la Bible comme un livre riche principalement destiné à nourrir la vie spirituelle du croyant. L’accent est placé sur l’aspect édifiant de l’Écriture.
B. HISTORIQUE
Nombreux sont ceux qui réduisent les Écritures principalement à un livre de dévotion se résumant en « Qu’est-ce que cela me rapportera ?». Parmi les adeptes, on peut citer des mystiques médiévaux, des piétistes, des puritains, des quakers et des noms familiers tels que Wesley, Matthew Henry, F. B. Meyer, et A. W. Tozer. Par exemple, le mouvement piétiste a été développé en réaction au luthéranisme allemand froid, vicié et mort à la fin des années 1600 et le début des années 1700.
C. ÉVALUATION
- L’approche dévotionnelle se concentre sur une application personnelle des Ecritures.
- Il y a des dangers à se concentrer sur des segments étroits du conseil intégral de Dieu ; il doit y avoir un équilibre entre l’ensemble des Écritures et une application isolée de celles-ci. Les abus incluent l’allégorisation, une typologie excessive,6 et la négligence des bases doctrinales antérieures. On peut isoler un seul passage tout en ignorant le contexte, ce qui peut conduire à une interprétation erronée de l’intention de l’auteur.
- Des grands construits doctrinaux qui donnent un sens aux thèmes larges des Écritures peuvent être perdues dans la poursuite d’un extrait isolé.
D. RESUME
L’herméneutique dévotionnelle ne prend pas en compte les Écritures dans la globalité, mais restreint le champ d’étude afin de se focaliser sur une pensée rapidement applicable, qui pourrait favoriser la piété dans la vie de l’individu. Elle a tendance à sous-estimer, voire dénigrer l’érudition, au profit d’une idée rapidement digestible et édifiante. Pour l’élaboration d’une bonne politique, le pays a un besoin criant de fonctionnaires publics qui ont une compréhension profonde du conseil de Dieu dans tous ses aspects.
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Une autre conséquence de cette approche minimaliste pour comprendre la Parole de Dieu est que la porte est souvent grandement ouverte aux formes d’interprétation fondées sur l’eisegèse5 et les méthodes typologiques6 d’interprétation. En revanche, l’apôtre Paul a dit dans Actes 20 : 27 « car je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu, sans en rien cacher ». Paul s’est efforcé d’avoir une vue globale des Ecritures ; ainsi le devons-nous aussi.
Comme dans le cas d’un athlète qui consomme habituellement des barres chocolatées pour vite se ravitailler en énergie tout en négligeant les repas bien équilibrés, les aspirants, hommes et femmes de Dieu doivent souscrire à une alimentation équilibrée et riche en protéines bibliques, et pas seulement s’adonner aux dévotions fast-food.
VI. L’ECOLE HISTORICO-GRAMMATICALE E ET NORMATIVE (GHN)
A. APERÇU
Dans cette dernière école, le sens d’un passage de l’Écriture est déterminé par ce que l’on pensait être la compréhension des mots dans le contexte de l’époque où ils ont été écrits. Le sens est dérivé des facteurs grammaticaux et historiques au moment de la paternité de l’œuvre.
Il est important de noter ce que cette école n’est pas. Elle n’est pas caractérisée par le lettrage ou un littéralisme.7 Elle permet plutôt de comprendre l’utilisation par l’auteur de différents styles, figures de discours, paraboles, métaphores, hyperboles, ironie, euphémismes, paronomasie, proverbes, personnification, oxymore, etc. En latin, on parle d’usus loquendi, c’est-à-dire la sémantique dans une culture de la parole. Dans son manuel classique sur l’herméneutique, Ramm appelle cela « le strate littéral du langage ». L’école herméneutique du GHN reconnaît l’usus loquendi et tente d’interpréter suivant cette même logique.
B. HISTORIQUE
Esdras, les Juifs de Palestine et le Christ ont adopté cette discipline comme en témoignent les Écritures elles-mêmes . Chrysostom, Luther et Calvin ont souscrit à l’herméneutique du GHN. Esdras en particulier est le premier exemple de l’AT à souscrire à cette méthode d’interprétation. Les Juifs ont été exilés assez longtemps en Babylonie pour perdre leur langue maternelle ; ils parlent maintenant Araméen. Esdras rassemble donc le peuple hébreu et leur explique la vraie signification du texte de l’AT. Plus tard dans l’histoire de l’Église, c’est l’approche exégétique (littéralement « conduire ») de l’interprétation qui a ouvert la voie à la Réformation, pendant que Calvin et Luther apportaient la clarification sur le contenu du Nouveau Testament Grec, fraichement rendu disponible aux gens ordinaires.
C. ÉVALUATION
- C’est la pratique séculaire usuelle dans l’interprétation de la littérature. Par exemple, les juges de la Cour suprême qui appliquent cette approche pour une interprétation constitutionnelle sont connus comme des originalistes, tandis que les juges qui lisent leurs opinions sur le document sont considérées comme des militants.
- Une grande partie de la Bible est logique suivant cette approche.
- Ce système exerce un contrôle sur l’imagination du lecteur.
D. RESUME
Luther a dit : « C’est la véritable méthode d’interprétation qui place les Écritures ensemble de manière juste et appropriée »8 Calvin a déclaré :« C’est la première tâche d’un interprète de laisser son auteur dire ce qu’il dit, au lieu de lui attribuer ce que nous pensons qu’il devrait dire.»9
VII. CONCLUSION
L’école GHN d’herméneutique doit être le choix de la personne qui médite. Cette approche permet à la Bible de demeurer cohérente par interférence interprétative et subjective. C’est la pratique usuelle d’interprétation de la littérature séculière ancienne et contemporaine. Elle est l’unique école avec une force de contrôle sur l’eisegèse – notre imagination s’est imposée sur la Bible.
LES ECOLES ALLEGORIQUES, LIBERALES ET NEO-ORTHODOXES DE L’HERMENEUTIQUE SONT LES ENFANTS DES MOQUEURS. L’ECOLE DE DEVOTION EST LE FRERE DES SIMPLES. C’EST L’ECOLE HISTORICO-GRAMMATICALE ET NORMATIVE QUI EST LE PERE DES SAGES.
La prochaine fois qu’un ami ou un autre fonctionnaire ironise : « Il est question-là de votre propre interprétation », demandez-lui à quelle école d’herméneutique il appartient et soyez prêt à débattre des mérites ou les manquements de cette école.
Après avoir identifié une approche rationnelle de l’interprétation de la Bible vous vous demanderez peut-être comment le raisonnement rationnel joue dans votre pensée chrétienne. Nous allons l’explorer maintenant.cm
1 A. Berkeley Mickelsen, Interpreter la Bible (Grand Rapids: Eerdmans, 1972), 28.
2 Ibid., 37.
3 James E. Rosscup, « Le Syllabus de l’Herméneutique » (non publié, rév. Avril 1999). Une partie de ce chapitre est issue du travail de cet homme pieux.
4 Ibid., 41.
5 Eisegèse : « l’interprétation d’un texte (comme celui de la Bible) en y lisant ses propres idées », avec autorisation. De Merriam-Webster.com © 2017 par Merriam-Webster, Inc.
6 Bernard Ramm, Interprétation biblique protestante (Grand Rapids : Baker, 1970), 123-127. « [Elle] diffère d’un symbole ou d’une allégorie. C’est une représentation d’une référence réelle et historique. Souvent, cela se rapporte à l’accomplissement analogue dans le Christ des histoires et des parallèles de l’AT. C’était une approche d’interprétation très populaire au Moyen Age. »
7 Bernard Ramm, Interprétation biblique protestante (Grand Rapids: Baker, 1970), 123-127.
8 Martin Luther, Oeuvres de Martin Luther, l’Edition Philadelphie, Vol. III. (Philadelphie: Muhlenberg, 1943), 334.
9 John Calvin, Commentaires sur l’épître de Paul l’Apôtre aux Romains, traduit et édité par le révérend John Owen, chrétien (Grand Rapids: Classics Ethereal Library), Préface, consulté le 15 mars 2018, www.ccel.org .