L’importance Theologique du Mariage Homme-Fem
Télécharger l’étude BibliqueSI VOUS DÉBATTEZ SUR LE MARIAGE en se fondant sur le bonheur personnel que procure l’union matrimonial, vous perdrez le débat. Si vous engagez le débat en s’appuyant sur la théologie, vos arguments seront plus que pertinents.
Cela ne fait aucun doute que, Dieu veut que le mariage soit une source de grande satisfaction personnelle. Nous vivons dans un monde déchu plein de déceptions et de chagrins d’amour, et il est une grande bénédiction d’avoir une âme sœur qui vous est dévouée et fidèle. Je loue Dieu pour ma femme Danielle à cet égard.
Mais il y a bien plus dans le mariage que le bonheur personnel. Lorsque l’Amérique dénigre de quelque manière que ce soit l’institution du mariage homme-femme ordonnée par Dieu, notre nation perd l’un de ses principaux moyens de proclamer la nature du Seigneur sur notre pays ! Une telle perte a de graves répercussions sur le long terme, à la fois en ce qui touche la structure culturelle nationale et l’orientation morale du pays. Pourquoi ? Parce que Dieu a conçu le mariage entre un homme et une femme pour être une émulation de sa propre nature ! Perdre le modèle du mariage homme-femme, c’est perdre un archétype de ses attributs autrement invisibles, de sa puissance éternelle et de sa gloire divine.
Mon ami, ne discutez pas du mariage comme s’il s’agissait de bonheur personnel ! Il y a bien plus que ça ! Bonne lecture.
I. INTRODUCTION
Éphésiens 5 : 22-33 contient une grande présentation de l’enseignement divinement inspiré relatif à la relation des maris aux épouses. Le contexte de ce passage dans l’épître se trouve dans la section où Paul exprime les aspects comportementaux des appelés (Cf. 1 : 4, 5 ; 2:10).
L’organisation générale de l’épitre aux Éphésiens est simple à comprendre : Paul évoque les vérités doctrinales et l’appel des croyants aux chapitres 1 à 3. Il enchaîne ensuite en énonçant les différents aspects pratiques de la conduite des croyants dans les chapitres 4 à 6 : 9 (tout reste basé sur les vérités doctrinales antérieures évoquées). C’est dans le cadre de cette délimitation sur des éléments comportementaux des croyants, qu’il adresse spécifiquement la question de la relation mari-épouse. Plus précisément, Paul aborde la marche1 ou les pratiques du croyant dans cette section, l’appelant à marcher2 dans l’unité (4: 1-16), dans la sainteté (4: 17-32), dans l’amour(5: 1-6), dans la lumière (5: 7-14) et dans la sagesse (5: 15-6: 9). Le passage, 5 : 22-33, déclare :
« Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur ; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses. Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. Car jamais personne n’a haï sa propre chair ; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Église, parce que nous sommes membres de son corps. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l’Église. Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari. »
Étant donné que le passage que nous examinons apparaît sous la bannière de la sagesse quand on fait une étude du livre d’Ephésiens, ce qui implique que le Chrétien devrait assimiler la relation ordonnée par Dieu entre mari et femme — s’il doit marcher dans la sagesse — de la façon que Dieu souhaite qu’elle soit. Et bien évidement, l’on présume que Dieu s’attend à nous voir, vous et moi obéir à ce qu’Il dit dans ce passage. De plus, pour les législateurs, Dieu attend d’eux qu’ils usent de sa sagesse lors de l’adoption (ou réadoption si besoin) des lois sur le mariage dans la nation.
Plus encore, à vivre conformément aux directives d’Éphésiens 5: 22-33, et de jouir des merveilleux bienfaits de cette bénédiction qui en découlent de telle sorte que :
L’ALLÉGIANCE DU CROYANT AUX ECRITS DE DIEU SUR LE MARIAGE SERT À MANIFESTER SA GLOIRE AU MONDE
Qu’est-ce que je veux dire par là ? En romains 1 :20 Paul déclare : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages… ». En plus de la création merveilleuse de Dieu de la matière organique et inorganique, dans les premiers jours de la genèse, Il a aussi façonné l’institution du mariage (cf. Gen 2, 24, 25). Par conséquent (prêtez attention aux lignes suivantes) :
Eu égard à l’obéissance du croyant et des sociétés à Dieu et aux directives prescrites concernant le mariage, Ses attributs, Sa puissance et Sa nature deviennent manifestes dans et à l’endroit d’un monde perdu et déchu, centré sur l’homme et rebelle contre Dieu.
Voici peut-être une toute nouvelle raison pour quelqu’un de bâtir et lutter pour un mariage pieux- une raison et un motif qui devraient empêcher la quête de satisfaction personnelle dans le mariage.
Quand les gens obéissent fermement aux ordonnances spécifiques du mariage tirées des Écritures, ils témoignent de l’existence et de la grandeur de Dieu. Votre mariage peut et doit être une manifestation puissante des attributs invisibles de Dieu, Sa puissance éternelle et Sa divine nature. Votre mariage devrait certainement témoigner de la gloire de Dieu au monde environnant !
En plus, de motiver chaque croyant véritable à être extrêmement sensible et prudent quant à la manière avec laquelle il traite son épouse, cette vérité explique aussi la raison pour laquelle les forces et les agents du mal travaillent continuellement pour faire disparaitre le modèle de Dieu concernant le mariage dans nos sociétés. Une telle fin résulte du fait que l’existence de Dieu devient moins apparente. Le mariage, comme nous allons l’examiner, nous offre à tous un magnifique aperçu de ce que Dieu est ! Devrait-il être surprenant de voir des forces si puissantes se liguer pour redéfinir le mariage ? Une telle redéfinition est synonyme d’extraire un témoignage de Dieu ; c’est aussi éroder l’un des cinq piliers fondamentaux qu’Il use pour manifester son règne dans le monde avant Sa seconde venue.
Comment alors le modèle biblique du mariage fait il transparaitre l’existence de Dieu ? Cette question est répondue dans ce passage. Plus précisément, la relation entre conjoints (mari et femme) aide à illustrer et révéler trois aspects majeurs traitant avec les attributs, la puissance et la nature de Dieu. Ils sont les suivants :
II. LES INTERRELATIONS DE LA TRINITÉ
Dieu a ordonné au mariage de révéler intensément, mais pas largement, Sa nature, telle qu’elle existe au sein de la Divinité Trinitaire. Les quatre caractéristiques divines suivantes sont révélées sur terre par le biais de Son ordination de la relation mari – femme.
A. COMMUNION
Une définition du séminaire de la Trinité est la suivante :
Dieu existe en trois personnages de la même essence numérique. L’étude approfondie et la comparaison de divers passages scripturaires révèle incontestablement et de manière remarquable cette vérité. En conséquence, la nature essentielle de Dieu est caractérisée par la communion et la communication au sein de la Trinité. Et ces deux attributs, la communion et la communication, sont magnifiquement dépeintes par et dans la construction du mariage par Dieu. Fait intéressant, le mot hébreu désignant « un » (echad), tel qu’utilisé dans Deutéronome 6 : 4 pour décrire la nature de l’unité de Dieu, dénote une unité pluraliste. C’est le même mot utilisé dans Genèse 2 :24 et cité par Paul dans Éphésiens 5 :31 pour décrire le mari et la femme comme une seule chair. C’est à dire ils sont un, mais restent deux personnages séparés : Une unité pluraliste. Par conséquent, un bon mariage où le mari et la femme communiquent librement et apprécient la communion entre eux affiche de manière éclatante la nature divine de Dieu. Donc alors :
LE DEGRÉ AUQUEL VOUS, EN TANT QUE MARI ET FEMME, COMMUNIQUEZ ET JOUISSEZ DE LA COMPAGNIE DE L’UN L’AUTRE EST LE DEGRÉ AUQUEL VOUS DONNER GLOIRE À DIEU DANS VOTRE MARIAGE
J’aime parler à ma femme, Danielle, et rester en sa compagnie ! Nous discutons continuellement de tout ce qui se passe dans nos vies. Ce qu’il faut retenir c’est que : s’abstenir de communiquer et de communier régulièrement est un péché parce qu’en partie le couple chrétien ne parvient pas à manifester le caractère de Dieu.
B. AUTORITÉ ET SOUMISSION
La deuxième caractéristique de Dieu qui transparait à travers Son ordination du mariage est la manière dont il interagit en lui-même et avec Son ordre créateur. Dans toute la trinité et la création, il existe une relation autorité-soumission.3 Dans la trinité, le Fils (tel que représenté par son nom) est soumis au Père. Matthieu 28 :18 et Jean 5 : 26-27 confirment le fait que c’est le Père qui a donné à Christ son autorité. Le mariage est semblable à toutes les autres institutions ordonnées par Dieu dans lesquelles il existe une relation d’autorité à soumission, respectivement homme– femme(Éphésiens 5: 22-23). Ainsi est révélé le caractère de Dieu. Pour illustrer davantage le concept d’autorité-soumission dans la nature de Dieu, notez que dans l’institution de la famille, les enfants sont soumis à l’autorité des parents (Éphésiens 6: 1), dans le Eglise, le croyant doit être soumis aux anciens (Hébreux 13:17), dans le commerce, l’employé doit être soumis à l’employeur (1Timothée 6: 1) et dans l’État, le citoyen doit être soumis aux autorités gouvernementales (Romains 13: 1).
Plus précisément, la soumission de la femme à son mari, entre autres, est une puissante image de la soumission du Christ au Père quand Il est allé à la Croix. « … Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux » (Matthieu 26:39). Cette soumission renvoie aussi à celle du Saint-Esprit, qui est appelé le consolateur par Jésus-Christ dans Jean 14 :26, « Mais le consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit ».
C. AMOUR
La troisième caractéristique de Dieu révélée par le mariage est son amour. 1Jean 4 :16 déclare : Dieu est amour… En conséquence, Éphésiens 5 :25 ordonne, maris aimez vos femmes. Paul réitère l’importance essentielle de cette caractéristique dans deux versets supplémentaires dans le même passage : « C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes … » (5:28), et « du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari … » (5:33). Cet altruiste amour agapè4 affiché par le mari spirituellement mature dépeint le personnage même de Dieu qui observe, scrute ce qui se fait dans le monde. Le mari n’aime pas seulement sa femmeparce que dans son obéissance il sera béni, mais il aime sa femme parce que cela reflète l’essence même de Dieu au monde.5
D. RESPECT
Le respect de la femme pour son mari (Éphésiens 5:33) est la quatrième caractéristique de Dieu émulée dans le mariage. Les épouses se doivent de respecter leurs maris. Cela révèle le respect que le Christ a pour le Père. Un tel respect est implicite dans Philippiens 2 : 6-7 où Paul dit du Christ « lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, … » Christ a volontairement pris une position différente pendant son incarnation, même si dans Son essence Il était égal à Dieu en tant que deuxième membre de la Trinité (cf. Jean 5 :18). Dans le respect de vouloir accomplir le plan ultime de Dieu, et ayant à cœur la rédemption des élus, Il s’est volontairement soumis à Celui qui est Son égal. Le respect de la femme soumise pour son mari, devient une formidable image physique des interrelations existantes entre les membres de la Trinité, c’est-à-dire le respect du Fils pour l’autorité du Père. Cette modélisation humaine est essentielle à la trame et la chaîne de cultures fortes.
Le mariage, tel que décrit par Paul dans ce passage d’Éphésien, atteste dans ces quatre voies tangentielles la nature même de Dieu. En conséquence, le mari croyant ou la femme croyante doit obéir à ces préceptes bibliques s’il ou elle doit permettre « que sa lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient ses bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.» (Matthieu 5:16). C’est ainsi alors – illustré théologiquement – que nous est révélé pourquoi Dieu est pour le mariage entre homme et femme : il sert à révéler Sa nature et Ses attributs.
III. L’UNITÉ AU SEIN LA TRINITÉ
Le deuxième principal trait qui est dépeint par le modèle observable de Dieu du mariage est son unité dans la diversité dans la Trinité.6 Dans ce passage d’Ephésien, combiné avec l’enseignement de Paul en Galates 3:28, il existe une appréhension dans le mariage qui existe aussi dans la Divinité, c’est la notion d’égalité des membres au sein même de leur différences concernant le rôle et la fonction respectifs de chacun :
POUR QUE LE MARIAGE REFLÈTE L’ESSENCE DE DIEU IL DOIT Y ETRE PRATIQUE UNE DISTINCTION DE RÔLE ET DE FONCTION AU SEIN DE L’ÉGALITÉ ENTRE MARI ET FEMME
A. ÉGALITÉ
Galates 3:28 dit: « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ ». Selon la dernière partie de ce passage, il n’y a pas de distinction entre les sexes. Un illustre commentateur du livre d’Éphésiens fait savoir : « Dans la dimension des possessions spirituelles et des privilèges, il n’y a absolument aucune différence ». Les deux sont héritiers selon la promesse (Galates 3:29). Voici la conclusion du vaste travail exégétique effectué par S. Lewis Johnson, Jr. dans les distinctions de rôle dans l’Église : Galates 3:28. Il déclare:
«La richesse de l’unité, sans aucun déni à toutes les distinctions de rôle, est le sens majeur de la section que nous avons élucidée. Justifiés par la foi en Christ, l’homme et la femme sont des « fils de Dieu » (verset 26), les deux sont « En Christ Jésus » (verset 26), unis en lui en union éternelle par le baptême du Saint Esprit (verset 27), tous deux se sont revêtus avec Christ et sont un en Lui (v. 28). »
Par conséquent, Dieu a conçu l’homme et la femme, pour être jusqu’à ce jour, mari et femme égaux devant Lui. Cette construction correspond exactement à celle de l’unité au sein de la Trinité : chaque membre possède une homogénéité et une similitude essentielle.
B. DIVERSITÉ
L’égalité égalitariste des sexes expliquée par Paul dans Galates 3:28 en aucun cas érode ou contredit leur diversité déclarée dans d’autres passages de la Bible, en particulier dans Éphésiens 5: 22- 33. Leurs rôles sont nettement différenciés dans ce passage. En plus de ce passage, ailleurs dans l’Ancien et le Nouveau Testament, est communiquée sous l’inspiration divine, la délimitation des responsabilités des conjoints.
L’enseignement de Paul découle de celui donné dans le livre de la Genèse où en résumé, Dieu décrit le rôle du maricomme celui du chef, et de la femme en termes d’aide (voir Genèse 2 : 18-25). Ray Ortlund Jr. a effectué un grand travail exégétique sur cet enseignement avec le Dr Wayne Grudem.7 Les Écritures non seulement décrivent leurs différences dans ces termes généraux, mais plus spécifiquement dans des termes de responsabi- lités sans ambiguïté.
Voici quelques-unes de leurs différences scripturaires définitives :
Ces différentes fonctions du rôle du mari et de la femme ne sont pas destinées à suggérer une relation de supériorité ou d’infériorité dans le mariage ; plus que le rôle du Christ dans le salut, qui diffère de celui du Père et du Saint-Esprit.8Similaire à l’expression de Dieu du salut, c’est un effort d’équipe par lequel différentes responsabilités assignées par Dieu sont assumées et acceptées par chaque membre de la Trinité de même que les rôles dans le mariage ; chaque sexe possède des penchants conçus et imprégnés par Dieu.
Ce concept de spécificité de rôle ne doit pas se révéler nouveau, difficile ou alarmant pour le croyant. Paul présente ce même principe de différenciation des rôles dans le contexte de l’unité de l’Église et sa diversité de dons spirituels dans 1Corinthiens 12: 12-18:
Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps, ainsi en est-il de Christ. Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit. Ainsi le corps n’est pas un seul membre, mais il est formé de plusieurs membres. Si le pied disait : Parce que je ne suis pas une main, je ne suis pas du corps-ne serait-il pas du corps pour cela? Et si l’oreille disait : Parce que je ne suis pas un oeil, je ne suis pas du corps, -ne serait-elle pas du corps pour cela ? Si tout le corps était oeil, où serait l’ouïe ? S’il était tout ouïe, où serait l’odorat ? Maintenant Dieu a placé chacun des membres dans le corps comme il a voulu.
Le corps du Christ est composé de divers dons, et donc des responsabilités et des rôles variés selon le dessein éternel de Dieu – le tout avec la même valeur et la même importance. Par conséquent, la relation maris et femmes, dans leur unité essentielle et la diversité des rôles spécifiés, rend témoignage de la nature trinitaire de Dieu.9
IV. CHRIST ET L’ÉGLISE
Enfin, la relation des conjoints sert à illustrer la relation du Christ et Son Eglise. Éphésiens 5 :27 déclare « qu’afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. » Colossiens 1 :22 est un passage parallèle dans le fond et le sens. En résumé, Dieu prépare une épouse, qui est l’Église, pour le Christ. Alors que dans l’Ancien Testament Israël est représenté comme l’épouse du Seigneur (cf. Ésaïe 54: 5; et Osée 2: 19-20), dans le Nouveau Testament, l’Église est considérée comme l’épouse du Christ (cf. Marc 2:20). De plus, dans Son seconde venue, le Christ sera uni à son épouse et apparaîtra avec elle dans son glorieux, triomphant retour. Une telle splendeur est révélée dans les passages suivants du livre de l’Apocalypse :
Apocalypse 19 : 7 « Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’agneau sont venues, et son épouse s’est préparée »
Apocalypse 21: 2 « Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux ».
Apocalypse 21 : 9 « Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux vint, et il m’adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai l’épouse, la femme de l’agneau. »
Voici une étonnante métaphore de la relation mari–femme :
SI C’EST THÉOLOGIQUEMENT ÉVIDENT QUE CHRIST EST MORT POUR SAUVER SON EGLISE, ET QU’IL LA SANCTIFIE ET QU’UN JOUR IL LA GLORIFIERA, ALORS CES MEMES ÉLÉMENTS, APPARAITRAIENT DANS LA MÉTAPHORE DU MARIAGE DE L’HOMME, ET CE L’EST D’AILLEURS.
En conséquence, c’est la responsabilité du mari dans le mariage à présenter sa femme, sanctifiée par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau (Éphésiens 5:26). Hommes, voici une autre raison pour laquelle vous devriez étudier la Bible -parce que vous devez enseigner la Parole de Dieu à votre femme pour assumer votre responsabilité devant Dieu comme mari ! Ce qui suit sont trois responsabilités théologiquement fondamentales que vous avez à l’endroit de votre femme :
A. SALUT
Dans Éphésiens 5:25, Paul déclare:
Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle
Voici un parallèle direct contenu dans un passage reliant la métaphore de mariage à l’œuvre rédemptrice du Christ pour Son Eglise. En ce qu’un mari physique ne peut pas sauver spirituellement sa femme physique, il est recommandé néanmoins d’afficher le même amour sacrificiel jusqu’à la mort pour dépeindre l’amour ultime du Christ pour ses élus.
LE MARI DOIT AFFICHER SON AMOUR PAR SES ACTIONS ; POUR LA FEMME, LES PAROLES SONT BEAUCOUP MOINS IMPRESSIONNANTES QUE LES SACRIFICES VOLONTAIRES DE SON MARI POUR SES MEILLEURS INTÉRÊTS A ELLE
Le sacrifice de ses propres désirs (homme) pour ceux de sa femme, est proportionnel au degré d’amour que ressent la femme.
B. SANCTIFICATION
Dans Éphésiens 5:26, le passage continue à indiquer la métaphore de la purification de la femme par le mari en parallèle au Christ et à son Église. Il est écrit,
afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau,
Dans le mariage, le mari doit savoir comment résoudre le problème du péché de sa femme. Dans le livre de Stuart Scott, Le Mari Exemplaire, il a consacré un chapitre sur, La détermination du Mari: aider sa femme à combattre son péché.10 Les pensées de Scott sont motivées par la gravité du passage précèdent. En effet, c’est la responsabilité du mari de faire grandir sa femme spirituellement. Pourquoi ? parce que c’est ainsi que l’homme reproduit l’œuvre de la sanctification : Le Christ, qui bâtit, purifie et nettoie Son Église. Cette compétence de mari nécessite la capacité d’être courtois, patient, affectueux et redresseur (pensez à cela en termes du 10-10-10-01 dans des proportions respectives Je pourrais ajouter !). De plus, il nécessite la capacité de discerner la vraie repentance et pratiquer le pardon biblique. Chaque ingrédient est représentatif du processus que notre Seigneur utilise pour Sanctifier Son Eglise. Encore une fois, en termes de sanctification de l’épouse, nous voyons la merveilleuse illustration que le mariage émet par rapport à la nature, le caractère et les buts de Dieu dans le monde
C. LA GLORIFICATION
Enfin, si le mariage est parallèle à l’union du Christ avec Son Église, on pourrait penser que le modèle serait en quelque sorte parallèle au mariage éventuel des croyants avec l’Agneau de Dieu, Jésus Christ dans sa seconde venue. En effet, c’est ce que la cérémonie de mariage du mari et la femme dépeint ! C’est un rapprochement, la consommation tant attendue de l’engagement, ce qui incarne symboliquement le mariage de l’Agneau de Dieu avec Son Église. (Voir les passages précédemment indiqués listés du livre de l’Apocalypse.) Bien que quelque peu anachronique dans le monde terrestre (dans le mariage des hommes, l’étape de la glorification précède la sanctification), la cérémonie de mariage capture néanmoins l’exaltation et l’anticipation que les disciples du Christ ressentent en attendant la consommation de l’âge de l’Église et la seconde venue du SEIGNEUR : Enfin le Christ est uni avec tous ses élus et règne triomphant !
V. CONCLUSION
C’est au travers de ces nombreux traits, que la relation entre conjoints reflète et décrit les réalités spirituelles du Dieu vivant de l’univers qui s’est révélé dans les Écritures. Le simple fait que la réalité physique du mariage au fil des siècles a dépeint extérieurement et mis en parallèle le symbolisme profond attesté dans les Écritures prouve la paternité de Dieu non seulement sur le mariage, mais qu’Il est aussi l’auteur de la Bible. Leurs proclamations respectives ont correspondu les unes avec les autres depuis des siècles ! Et :
L’ORIENTATION QUE PREND L’INSTITUTION DU MARIAGE EST CELLE QUE PREND AUSSI LA CULTURE D’UNE NATION
Enfin et surtout, en ce que Dieu s’est ainsi identifié à sa création à travers l’institution du mariage, les croyants véritables devraient être extrêmement motivés de porter une attention particulière à leur mariage et lui donner la priorité et l’énergie qu’il mérite et nécessite pour mieux proclamer Les attributs invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et la nature divine à un monde incrédule. Cela devrait être évident avec les législateurs qui professent publiquement le Christ.
LA SANTÉ DU MARIAGE D’UN HOMME EST UNE SIGNATURE FONDAMENTALE DE SON EFFICACITÉ ET INFLUENCE A LONG TERME ET DE MANIERE GENERALE
Bien-aimés, j’espère que cette étude vous donne une autre raison encore plus puissante pour travailler avec attention, diligence et honnêteté sur votre mariage ! Il y a plus de choses à appréhender dans cette divine institution que votre satisfaction personnelle (aussi importante que cela soit dans un monde déchu et décevant).
D’un point de vue culturel, l’enjeu est encore plus grand : quand l’Amérique dénigre l’institution ordonnée par Dieu du mariage entre homme et femme, notre nation perd l’un des principaux moyens de Dieu d’annoncer sa nature à notre pays ! Cette perte a de graves répercussions à long terme sur la structuration culturelle et la direction morale. Dans ce sens, j’espère que vous voyez clairement pourquoi :
IL Y A BEAUCOUP PLUS À APPREHENDER DANS LE MARIAGE QUE LE BONHEUR PERSONNEL !
Il y a beaucoup plus à appréhender dans le mariage — beaucoup plus de difficultés à définir le mariage selon Dieu — que sur ses plaisirs personnels. En tant que législateur il est extrêmement important que vous compreniez cela. cm
1 Le mot « marcher » est utilisé par Paul métaphoriquement tout au long de l’épître pour résumer le processus de sanctification des croyants, ou le fait de devenir semblable à Christ.
2 Cf. Genèse 1 :26 et Deutéronome 6: 4
3 La seule exception à la soumission à l’autorité a lieu lorsque celui qui est en autorité demande à un autre de violer les commandements clairs de Dieu.
4 Dans le NT grec, agapao signifie amour inconditionnel et il est basé sur le caractère de la personne, en contraste avec un amour sensible qui est déterminé par rapport à la façon dont on est traité.
5 Il y a une facilité ou une difficulté graduelle dans la soumission de la femme à l’amour – ou manque du mari, et vice-versa. Notez que ces ingrédients indispensables de la soumission et l’amour dans le mariage sont modelés de manière exemplaire et simultanée dans la Trinité.
6 Théologiquement, c’est la tension de la synthèse de la Trinité économique avec la Trinité ontologique. Les deux sont enseignées dans les Écritures. La Trinité économique fait référence à la façon dont les personnes de la Trinité se rapportent les uns aux autres, et la Trinité ontologique dépeint l’être global de Dieu et l’existence.
7 Extrait de, Piper, John & Grudem, Wayne, Gen. Ed.’s Recovering Biblical Manhood & Womanhood: A Response to Evangelical Feminism (Wheaton: Crossway Books, 1991) p. 160
8 Ortland, Raymond C. Jr. Égalité homme-femme et le leadership masculin Genèse 1-3. Extrait de, Piper, John & Grudem, Wayne, Gen. Ed.’s Reconquérir la Masculinité et la Féminité Biblique : Une réponse au féminisme évangélique (Wheaton: Crossway Books, 1991) p. 95
9 L’incapacité d’une personne à assumer son rôle donné par Dieu est d’abord illustré par Satan. Il s’est rebellé contre sa position créée par Dieu de demeurer un être angélique (cf. Ézéchiel 28 : 11-19; Ésaïe 14: 12-15;Genèse 3: 1-13). Essentiellement, la rébellion est le péché de rejeter le rôle donné par Dieu ; C’est vouloir être quelqu’un d’autre que la personne et la position que Dieu vous a appelé à incarner. La rébellion signifie que l’on pense savoir mieux que Dieu, ce qui est une manière de dire qu’il veut être Dieu. C’est le péché de l’orgueil. Enfin, la rébellion est répertoriée comme une caractéristique d’un apostat dans Jude, vss. 8-11.
10 Scott, Stuart. Le mari exemplaire (Bemidji, Minnesota : Focus Publishing, 2000) p 205