Lumière sur le Theme du Mariage Homosexuel
Télécharger l’étude BibliquePendant que notre culture se détourne des lois bibliquement fondées à une vitesse fulgurante depuis un certain temps, une décision de la Cour suprême des États-Unis prévue pour cette année pourrait changer cette trajectoire.
Dans quelques mois, les citoyens sauront si la Cour suprême des États-Unis confirmera le droit donné par Dieu à une personne, protégé par la Constitution américaine, de pratiquer librement sa religion.
Une décision de la Cour sera publiée au cours de cette année dans le cas d’un boulanger du Colorado qui s’est
proposé de vendre à un couple homosexuel des gâteaux d’anniversaire ou des produits de boulangerie dans sa boutique, mais a refusé de faire un gâteau de mariage pour eux parce que cela favoriserait le mariage homosexuel, ce qui est contraire à ses croyances religieuses.
Nul doute que si l’affaire n’est pas tranchée en leur faveur, le lobby des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) fera connaître ses objections, même s’il existe des exemples de boulangers gays refusant de servir des chrétiens.
Comme l’ont rapporté plusieurs publications en ligne, des boulangeries LGBT et gays ont refusé une demande de confection d’un gâteau de mariage pro-traditionnel avec le message “Le mariage gay est faux”. Les boulangers ont refusé la commande au motif qu’elle “allait à l’encontre de leurs convictions”.
Il faut noter que la menace la plus sérieuse pour les lois bibliquement fondées n’est pas l’intimidation du lobby LGBT, mais ce sont des ecclésiastiques qui déforment les Écritures pour faire croire aux autres que la Bible soutient l’homosexualité. Compte tenu de la réalité de cette plus grande menace, il semble que la meilleure façon pour moi de vous aider est de publier une fois de plus une étude sur qu’enseigne la Parole de Dieu de manière éclairée sur cette question.
I. INTRODUCTION
Il n’est pas nécessaire de chercher longtemps dans les Écritures, pour saisir l’explication de Dieu sur le mariage et sa désapprobation radicale de l’homosexualité et du mariage homosexuel. La Parole de Dieu n’est en aucun cas pro LGBT. Seul un déformateur des Écritures pourrait raisonner autrement.
Il y a des années, je me souviens d’un législateur qui m’a mis au défi concernant ma compréhension de la singularité des Écritures sur ce sujet. Il a déclaré, lors d’une étude biblique que je dirigeais au Capitole de Californie, que les Écritures proposaient autre chose que ce qu’il pensait être mon point de vue personnel. Il a demandé s’il pouvait conduire une étude biblique la semaine suivante pour exposer sur l’approbation supposée de Dieu à propos du mariage homosexuel et de l’homosexualité. Cette étude n’a jamais eu lieu. Ce qui suit indiquera pourquoi cette étude n’a pu être dispensée, tout en tentant de démanteler les positions injustes de la communauté LGBT dans les prochains passages présentés dans cet exposé. Cela devrait contribuer à la compréhensibilité et à la formation de convictions claires concernant cette question qui est actuellement devant la Cour suprême.
En guise d’introduction à la singularité de la pensée de Dieu sur cette question tout à fait fondamentale, Je dirai : En plus du récit d’Adam et Eve qui furent spécifiquement mari et femme dans Genèse 2:24 (cf. 1:27); Proverbes 12:4 souligne le témoignage de Dieu concernant Son dessein et Sa définition du mariage : « Une femme vertueuse est la couronne de son mari… » Comme en français, les mots hébreux utilisés dans ces passages sont indubitablement clairs : épouse (ishshah) signifie « femme » et le mot pour mari (baal) signifie « homme ». Dans un sens, je n’ai pas besoin de discuter davantage. Mais les Écritures sont prolifiques et invariables à cet égard.
II. CONDITION PRÉALABLE NÉCESSAIRE
Avant d’examiner les passages bibliques pertinents traitant de la question, il faut d’abord considérer qui est ce qui est qualifié pour parler avec autorité de la Bible selon la Bible. Notons que les Écritures protègent leur représentation particulière. En d’autres termes, qui doit-on écouter ou considérer comme crédible lorsqu’on considère l’argumentaire biblique ?
Sage est celui qui n’accepte pas l’opinion de tout le monde sur ou à propos de la Bible, qu’il s’agisse de témoignages dans des sous-comités dans le milieu politique ou des opinions des invités de talk-show dans un studio. Les Écritures sont claires: Des enseignants du Livre Saint désignés par Dieu, seront caractérisés par certaines marques indicatives ; l’existence de ces qualités est destinée par Dieu à servir à l’identification de ceux qu’il a désignés comme ses porte-paroles ; des hommes qui sont mis à part par lui pour enseigner, annoncer et prêcher Sa Parole. À l’inverse, il ne faut pas écouter les « enseignants de la Bible » qui ne possèdent pas les qualités d’un superintendant. Voici l’un de ces passages pertinents qui contient de telles authentifications :
1Timothée 3:2 : « Il faut donc que l’évêque soit irréprochable, mari d’une seule femme, sobre, modéré, réglé dans sa conduite, hospitalier, propre à l’enseignement ».
Un porte-parole légitime de Dieu, un superintendant (episkopos ou pasteur-enseignant, cf. Ephésiens 4:11-12) sera celui qui est « le mari d’une seule femme », (Lit: ” homme d’une seule femme”) indiquant qu’il croit au mariage masculin/féminin/monogamie pour commencer ! Le passage continue en mentionnant d’autres caractéristiques d’identification des véritables enseignants de la Bible. Pertinents et fondamentaux pour cette étude, 1Timothée 3 et Tite 1 qui servent à filtrer les porte-paroles illégitimes de Dieu et de Sa Parole.
De plus, il y a plusieurs années, j’ai fait une étude biblique sur “L’ivraie dans l’Église” (cf. Tite 1:11, 3Jean 9-11) pour servir d’enseignement approfondi sur l’existence des pions de Satan, des faux enseignants dont l’intention singulière, selon la révélation des Écritures, est d’induire en erreur les croyants. C’est pour ainsi dire : considérez les caractéristiques du style de vie de ceux qui prétendent être des porte-paroles de l’opinion de Dieu sur l’homosexualité et le mariage gay. Naïf est celui qui écoute tout le monde sur les points de vue divergents relatifs à la Bible. Encore:
« LA PLUS GRANDE MENACE POUR UNE COMPRÉHENSION CLAIRE DE CE SUJET N’EST PAS LA DISSENSION SÉCULARISTE. C’EST LA DUPLICITÉ CLÉRICALE »
Ne soyez pas naïf. Considérez le caractère du prédicateur, et si son style de vie est attaché aux amarres scripturaires. Au risque d’être prolixe et long, ce qui suit, montre les principaux passages de la Bible qui se rapportent à l’homosexualité, le présupposé qui sous-tend les mariages homosexuels.
III. PASSAGES DE L’ANCIEN TESTAMENT
A. GENÈSE 19:4-13
Dans ce passage, quel était le péché de Sodome et Gomorrhe ?
« Ils n’étaient pas encore couchés que les gens de la ville, les gens de Sodome, entourèrent la maison, depuis les enfants jusqu’aux vieillards; toute la population était accourue. Ils appelèrent Lot, et lui dirent: Où sont les hommes qui sont entrés chez toi cette nuit? Fais-les sortir vers nous, pour que nous les connaissions. Lot sortit vers eux à l’entrée de la maison, et ferma la porte derrière lui. Et il dit: Mes frères, je vous prie, ne faites pas le mal! Voici, j’ai deux filles qui n’ont point connu d’homme; je vous les amènerai dehors, et vous leur ferez ce qu’il vous plaira. Seulement, ne faites rien à ces hommes puisqu’ils sont venus à l’ombre de mon toit. Ils dirent: Retire-toi! Ils dirent encore: Celui-ci est venu comme étranger, et il veut faire le juge! Eh bien, nous te ferons pis qu’à eux. Et, pressant Lot avec violence, ils s’avancèrent pour briser la porte. Les hommes étendirent la main, firent rentrer Lot vers eux dans la maison, et fermèrent la porte. Et ils frappèrent d’aveuglement les gens qui étaient à l’entrée de la maison, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, de sorte qu’ils se donnèrent une peine inutile pour trouver la porte. Les hommes dirent à Lot: Qui as-tu encore ici? Gendres, fils et filles, et tout ce qui t’appartient dans la ville, fais-les sortir de ce lieu. Car nous allons détruire ce lieu, parce que le cri contre ses habitants est grand devant l’Éternel. L’Éternel nous a envoyés pour le détruire ».
L’interprétation de l’ensemble de la « communauté chrétienne » homosexuelle expose que le péché mis en évidence dans ce passage n’est pas la sodomie, mais plutôt l’inhospitalité. Les partisans de l’homosexualité affirment que le mot hébreu pour avoir des relations, ou connaitre (yada) a « une signification inconnue ou ambiguë ». De plus, l’activité sexuelle, affirment-ils, n’est pas en vue dans le passage ; ils se réfèrent à Ézéchiel 16:49-50 pour soutenir cette affirmation (ce passage sera examiné dans le point B).
Contrairement à cette fausse interprétation , le mot yada apparaît 943 fois dans l’Ancien Testament et n’a pas de sens ambigu. Il signifie : « acquérir des connaissances ou mieux connaître quelqu’un ou quelque chose » . Gardez cependant à l’esprit:
LE CONTEXTE INDIQUE FORTEMENT QUE YADA EST UTILISÉ DANS LE LIVRE DE LA GENESE COMME UN EUPHISME1 POLICÉ POUR DESIGNER LES RAPPORTS SEXUELS »
Yada est utilisé comme euphémisme dans Genèse 4:17 où les Écritures déclarent que Caïn connut (Yada) sa femme; elle conçut... Donner un autre sens à ce mot conduit à des problèmes d’interprétation dans les chapitres 4 et 19. À titre d’illustration, pourquoi Lot les a-t-il suppliés de ne pas agir mal (v. 7) ? Pourquoi Lot a-t-il paniqué en offrant des substituts sexuels (v. 8) ? N’est-il pas quelque peu contradictoire de tenter de défoncer la porte d’un autre (v. 9) en réponse à l’inhospitalité ? Il ressort du contexte que Lot n’a pas compris que leurs démarches étaient amicales.
Par ailleurs, le péché de Sodome et Gomorrhe a amené la réponse suivante de Dieu : Et le Seigneur a dit : « Le cri contre Sodome et Gomorrhe s’est accru, et leur péché est énorme ». (18 :20). Au chapitre 19, verset 13, les anges représentant Dieu ont déclaré : « Car nous allons détruire ce lieu, parce que le cri contre ses habitants est grand devant l’Éternel. L’Éternel nous a envoyés pour le détruire ». Toutes ces références plaident contre le fait que le péché , soit celui de l’inhospitalité.
B. EZEKIEL 16:49-50
La communauté homosexuelle cite néanmoins ce passage pour appuyer le fait que l’inhospitalité fusse le péché de Sodome et Gomorrhe. Mais comme on le verra, ce passage contredit, et non soutient , leur argument:
«Voici quel a été le crime de Sodome, ta sœur. Elle avait de l’orgueil, elle vivait dans l’abondance et dans une insouciante sécurité, elle et ses filles, et elle ne soutenait pas la main du malheureux et de l’indigent. Elles sont devenues hautaines, et elles ont commis des abominations devant moi. Je les ai fait disparaître, quand j’ai vu cela ».
L’arrogance, la paresse et l’aveuglement envers les besoins des autres sont certainement des preuves d’un comportement égocentrique et pécheur qui mérite d’être réprimandé dans n’importe quelle culture. Mais une autre iniquité répertoriée dans ce passage est le mot abomination (toebah) qui est traduit ailleurs de l’hébreu en français par « actes détestables ». Que cela vienne à signifier des actes homosexuels, c’est clairement visible à la lumière de Lévitique 18:22 qui utilise le même mot comme synonyme d’acte homosexuel.
C. LÉVITIQUE 18:22
« Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination ».
Le mot abomination est le même mot hébreu que celui utilisé dans Ezéchiel 16 : toebah où l’acte homosexuel est clairement décrit. Toebah est caractérisé par des mâles qui couchent ensemble. Lévitique 18 et Ézéchiel 16 servent à relier, identifier et éclairer davantage le péché spécifique de Sodome et Gomorrhe comme étant celui de l’homosexualité.
D. LÉVITIQUE 20:13
« Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable; ils seront punis de mort: leur sang retombera sur eux ».
Remarquez l’expression chose abominable , dans la version King James il est mentionné actes détestables. Encore une fois, c’est le même mot hébreu abomination (toebah).
MAIS QU’EN EST-IL DE METTRE À MORT DES HOMOSEXUELS ?
Le livre de Lévitique est le manuel de Dieu pour Israël Son peuple élu , un peuple qu’Il a mis à part dans Son Ancienne Alliance et distingué de tous les autres. Il s’ensuit qu’Il leur a prescrit des cérémonies spéciales, des lois, des rituels, des restrictions alimentaires, un code personnel de sainteté et une force exécutoire afin d’obtenir leur exclusivité des pratiques des Cananéens et des Égyptiens environnants. Ces païens environnants, parmi d’autres actions immorales, souscrivaient à toutes sortes de déviances sexuelles. En conséquence, Lévitique 18 et 20 traitent de l’inadmissibilité de diverses formes d’immoralité sexuelle, d’actes sexuels avec des membres de sa famille à la bestialité. Toutes les dégradations sexuelles sont strictement interdites et punissables afin de conserver la pureté culturelle et un bon témoignage. Gardez à l’esprit que Dieu avait dit dans Deutéronome 7:6 :
« Car tu es un peuple saint pour l’Éternel, ton Dieu; l’Éternel, ton Dieu, t’a choisi, pour que tu fusses un peuple qui lui appartînt entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre ».
Dans l’ère de l’Église du NT, sous la Nouvelle Alliance, Dieu abroge (“abolir par une action autoritaire, officielle ou formelle”) les lois cérémonielles d’Israël, les règlements alimentaires, le sacerdoce lévitique, etc., comme en témoignent divers passages respectifs tels que Actes 10 :1-16, Colossiens 2 :16-17 et 1Pierre 2 :9, etc. Ces éléments, comme la lapidation des homosexuels, ne doivent plus être pratiqués, dans la mesure où Dieu a institué une Nouvelle Alliance pour Son peuple à l’ère de l’Église, selon Matthieu 26:28, 2 Corinthiens 3:6-18 et Hébreux chapitres 7 à 10.
Désormais, ce sur quoi il faut se concentrer aujourd’hui est le caractère divin qui sous-tend les rituels et les sanctions dont il est question dans Lévitique. Les principes spirituels sur lesquels les rituels de l’ancien Israël étaient fondés sont intemporels parce qu’ils sont des manifestations de la nature et de l’essence même de la pureté et de la sainteté de Dieu.
Vous voudrez peut-être ajouter ou clarifier : « Est-ce que tout ce qui est dit dans l’Ancienne Alliance de Dieu dans la Bible au sujet d’Israël Antique et répété dans la Nouvelle Alliance concerne l’Église ? Certainement pas !
De plus, « Mettre à mort un homme qui couche avec un homme» n’est pas un principe récurrent dans la Nouvelle Alliance à l’ère de l’Église. Cependant, le Nouveau Testament réitère et confirme assurément l’interdiction de l’homosexualité, mais pas sa punition corporelle.
Il est naïf, sinon malhonnête, d’insinuer à tort que les législateurs chrétiens sont convaincus que les gouvernements d’aujourd’hui devraient lapider les homosexuels. À l’autre extrémité du spectre de l’ignorance de la Bible se trouvent ceux qui suggèrent que l’homosexualité n’est plus interdite parce que le code de sainteté d’Israël est désormais obsolète. Les deux suppositions proviennent d’un analphabétisme biblique lié à une incompréhension chronologique d’Israël Antique et de l’Église d’aujourd’hui. Un tel niveau de manque de connaissance est malheureusement trop fréquent chez les journalistes et les législateurs. (Mettez-les au défi de commencer à assister à une étude biblique qui puisse conduire à leur salut : 1Corinthiens 2:14 déclare à cet égard : « Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge ».)
E. JUGES 19:22-23
Il s’agit d’un passage parallèle à Genèse 19, qui donne un aperçu plus approfondi de la signification du récit de Dieu.
« Pendant qu’ils étaient à se réjouir, voici, les hommes de la ville, gens pervers, entourèrent la maison, frappèrent à la porte, et dirent au vieillard, maître de la maison: Fais sortir l’homme qui est entré chez toi, pour que nous le connaissions. Le maître de la maison, se présentant à eux, leur dit: Non, mes frères, ne faites pas le mal, je vous prie; puisque cet homme est entré dans ma maison, ne commettez pas cette infamie ».
Les mots mal (rawah) et infamie (nebalah) signifient carrément « actions profanes d’immoralité ; absurdité et honte.” Ces mots montrent l’illicéité de ce que signifie connaitre (yada).
IV. PASSAGES DU NOUVEAU TESTAMENT
La communauté gays affirme que Jésus lui-même n’a jamais condamné l’homosexualité. Notez cependant le passage suivant :
A. MATTHIEU 10:14-15
« Lorsqu’on ne vous recevra pas et qu’on n’écoutera pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville et secouez la poussière de vos pieds. Je vous le dis en vérité: au jour du jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins rigoureusement que cette ville-là ».
Dans ce passage, Jésus fait une mention spécifique de Sodome et Gomorrhe pendant qu’Il enseigne Ses disciples. Son point principal est que les gens qui rejettent les messagers que Dieu envoie pour être ses témoins, subiront un jugement plus rigoureux que celui de Sodome et Gomorrhe. Jésus reconnaît donc le bien-fondé de la condamnation de ces villes pour la raison précédemment évoquée.
B. ROMAINS 1:26-27
« C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes: car leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature; et de même les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement ».
Le raisonnement de Paul dans Romains est basé sur la congruence avec la création. Dieu a distinctement créé l’homme et la femme (Gen. 1:27) et comme mentionné en introduction, Genèse 2:24 déclare que le mariage est entre un homme et une femme : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair ». Littéralement ish doit être joint à ishshah.
CES PASSAGES DE ROMAINS NE POUVAIENT PAS ÊTRE PLUS CLAIRS
Ce passage évoque le péché de lesbianisme et d’homosexualité. L’expression littérale grecque pour la traduction française de « leurs femmes ont changé l’usage naturel », est : changé l’usage naturel pour un autre usage. L’idée interprétative homosexuelle selon laquelle la fonction naturelle se rapporte au désir homosexuel naturel que l’on possède déjà est sans fondement ici et dans le corpus des Écritures. Emprunter une interprétation de travers, c’est lutter contre le poids croissant du contexte et des références croisées. Nulle part dans les Écritures cette idée de la communauté homosexuelle n’est validée ; c’est de l’exégèse.
De plus, il est important de noter le choix des mots grecs que fait Paul pour désigner les femmes et les hommes. Il n’utilise pas gune et anthropos qui décrivent la dignité des femmes et des hommes. Il utilise plutôt theleia et arsen qui ne décrivent que le genre sexuel. Le refus de Paul d’attribuer même une dignité implicite à ceux qui dérivent vers l’homosexualité laisse transparaitre la pensée de Dieu sur le sujet.
En outre, Paul utilise le mot grec aschemosune dans ce passage. Traduit en français, il s’agit des choses infames. Il utilise le même mot dans 1Corinthiens 13: 5 en opposition au véritable amour lorsqu’il déclare que l’amour ne fait rien de malhonnête(aschemosune). Cela signifie littéralement que le véritable amour ne poursuit pas sa propre convoitise et ses propres désirs.
Dans un contexte plus large, cette section de Romains se rapporte à des preuves indiquant le moment où Dieu laisse cours au péché lorsqu’il retire sa grâce commune. L’homosexualité, dans ce passage, est la preuve que « Dieu abandonne » quelqu’un à ses propres voies immorales. Quand Dieu ôte Sa retenue, une personne est dite réprouvée. L’homosexualité est alors un signe de réprobation. Un résumé de la phrase de Romains est celui-ci : “Quand on abandonne l’auteur de la création, on abandonne inévitablement l’ordre de la création.”
C. 1 CORINTHIENS 6:9-11
« Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas: ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu. Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l’Esprit de notre Dieu».
Ici, le mot grec désignant les homosexuels (arsenokoitas) est un nom composé ; arsen (mâle) et koitas (rapports sexuels) (fr: “coït”). Le mot est indubitable dans son sens. Ces deux mots sont utilisés individuellement à plusieurs reprises dans tout le NT avec ces significations respectives. Arndt et Gingrich dans leur ouvrage classique et très révéré, The Greek-English Lexicon of the New Testament affirment à la page 109, « Arsenokoitas : ‘Un homme qui pratique l’homosexualité’, c’était l’usage du mot dans la littérature extrabiblique de cette époque. »
Il est donc tout à fait malhonnête de la part de « l’église » homosexuelle d’affirmer que le sens original de ce nom grec composé « a été perdu… et qu’il semblerait n’avoir aucun rapport avec une activité homosexuelle consensuelle ». De plus, ils induisent en erreur, arguant que le mot « homosexuel » (le mot français/anglais) n’apparaît pas dans les manuscrits originaux de la Bible. Vrai, mais naïf ; comme le mot grec : Arsenokoitas apparaît comme un mot beaucoup plus précis et descriptif du péché de l’homosexualité de la même manière qu’il l’est en français.
D. 1 TIMOTHEE 1:9-10
« Sachant bien que la loi n’est pas faite pour le juste, mais pour les méchants et les rebelles, les impies et les pécheurs, les irréligieux et les profanes, les parricides, les meurtriers, les impudiques, les infâmes, les voleurs d’hommes, les menteurs, les parjures, et tout ce qui est contraire à la saine doctrine »
Dans ce passage, le point de vue de Paul est que la loi de Dieu est destinée à révéler à l’Homme son besoin pour Christ afin de l’amener à lui faire confiance. Pour tout évangéliste, que ce soit Timothée ou un contemporain, ne pas dire ce qu’est réellement le péché, c’est embrouiller la personne : De quoi a-t-on besoin pour être sauvé ? Ici est répertorié comme un péché, le même nom grec composé arsenokoitas. Ce passage et 1 Corinthiens 6:11 énoncent :
QU’IL FAUT ÊTRE SAUVÉ DU PÉCHÉ DE L’HOMOSEXUALITÉ COMME CERTAINS CORINTHIENS L’ONT ÉTÉ
E. 2 PIERRE 2:6-10
« S’il a condamné à la destruction et réduit en cendres les villes de Sodome et de Gomorrhe, les donnant comme exemple aux impies à venir, et s’il a délivré le juste Lot, profondément attristé de la conduite de ces hommes sans frein dans leur dissolution (car ce juste, qui habitait au milieu d’eux, tourmentait journellement son âme juste à cause de ce qu’il voyait et entendait de leurs œuvres criminelles); le Seigneur sait délivrer de l’épreuve les hommes pieux, et réserver les injustes pour être punis au jour du jugement, ceux surtout qui vont après la chair dans un désir d’impureté et qui méprisent l’autorité ».
Pierre incorpore ces villes de l’AT comme exemples historiques pour illustrer son propos. Les mots pertinents dans ce passage, et le passage dans son ensemble, sont souvent intentionnellement négligés par les interprètes pro-homosexuels. Feu Peter J. Gomes faisait partie de ces hommes, ancien aumônier pro-homosexuel de l’université de Harvard. Faire mention de ce passage de 2 Pierre aurait détruit la thèse de son livre2.
Condamné (katarkrino) signifie : « Prononcer une peine à cause d’un crime. Dans la construction du passage, une telle condamnation est directement liée à la conduite sensuelle (aselgeia) « dévergondée et licencieuse » des hommes de Sodome et Gomorrhe. L’ancien usage d‘aselgeia était une description de “tout ce qui était honteux … ce qui est caractérisé par l’impureté morale ou la souillure”. Enfin, désir d’impureté (miasmos epithumia) définit davantage les raisons de la condamnation de Dieu. Cette séquence de mots grecs signifie « un fort désir de se souiller ».
Voici un autre passage (si nécessaire) qui aide à interpréter la signification du péché de Genèse 19. À la lumière des mots spécifiques et descriptifs utilisés ici dans 2 Pierre, il est intellectuellement impossible d’interpréter yada comme signifiant ” faire connaissance et se lier d’amitié “.
F. JUDE 7
« que Sodome et Gomorrhe et les villes voisines, qui se livrèrent comme eux à l’impudicité et à des vices contre nature, sont données en exemple, subissant la peine d’un feu éternel ».
Jude souligne davantage la même chose. La communauté homosexuelle affirme généralement que les traducteurs du Nouveau Testament grec ancien n’étaient pas clairs quant à la signification de ces passages et ont donc choisi de s’attaquer à leur(s) péché(s) préféré(s). Cependant, le mot pour l’impudicité (ekporneuo) est un sens élevé de porneuoqui signifie « fornication », donc « fornication excessive ». Vices contre nature3 ( heteras ) signifie « avec un autre homme ». Enfin, le contexte de ce passage se rapporte à l’apostasie, ceux qui semblent être des disciples du Christ mais qui sont en réalité des imposteurs. Le point de Jude est similaire à celui de Romains : l’homosexualité est une indication de réprobation, et Sodome et Gomorrhe sont utilisés à plusieurs reprises pour illustrer l’attitude de Dieu envers la réprobation.
V. RESUMÉ
L’homosexualité et les cérémonies homosexuelles sont illégitimes aux yeux de Dieu. Sa Parole est répétitive, claire et immuable sur le sujet. Pour l’individu ou la société, s’y engager ou l’approuver, c’est pratiquer le péché.
Non seulement l’homosexualité et le mariage homosexuel sont annulés par Dieu dans Sa Parole, mais la biologie condamne également l’homosexualité et le mariage homosexuel : On ne peut pas être un évolutionniste homosexuel.
VI. CONCLUSION
Il y a de l’espoir pour tous ceux qui sont piégés dans une dépendance aussi pernicieuse. Jésus-Christ est venu libérer les pécheurs ! Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous. Mais vous avez été lavés,… déclare Paul concernant les homosexuels dans 1Corinthiens 6:11. Là est le cœur du pasteur et du croyant envers ceux qui sont dépendants de n’importe quel péché, aimer le pécheur, tout en étant inaltérable au péché. Ce contexte précise que, certains membres de l’église de Corinthe étaient autrefois homosexuels, mais par la grâce de Dieu, ils ont trouvé une nouvelle vie en Christ ! Il faut se repentir et croire au Sauveur aujourd’hui pour recevoir le don de la vie éternelle, la liberté et le pouvoir sur l’esclavage de tout péché. En dernier lieu:
CE N’EST PAS LE RÔLE DE L’ÉTAT NI DE SES CITOYENS DE REDÉFINIR CE QUE DIEU A CRÉÉ. PENSER LE FAIRE SERAIT DE L’ARROGANCE DE HAUT NIVEAU. L’HOMME NE DEVRAIT PAS DÉFINIR LES VOIES DE DIEU; LES VOIES DE DIEU DEVRAIENT DÉFINIR CELLES DE L’HOMME
Légaliser les cérémonies homosexuelles dans n’importe quel État est une affaire très, très sérieuse aux yeux de Dieu, et à la lumière de Genèse 19, une telle « pensée progressiste » finit par attirer Sa colère.cm
1 Yada est utilisé douze fois dans l’Ancien Testament avec cette compréhension euphémique. Euphémisme : la substitution d’un mot ou d’expressions agréables ou inoffensifs à un mot ou à une expression dure, indélicat, ou autrement désagréable ou tabou (Merriam et Webster).
2 Gomes, Peter J. The Good Book (New York, William and Morrow Company, 1996). Dans son traitement biblique soi-disant complet du sujet, il ignore même la mention de certains des passages pertinents enregistrés dans la Bible et traités.
3 Le fait que les anges qui sont venus visiter Lot dans Genèse 19 sont venus sous une forme physique (réf. 19:3, dans laquelle ils ont mangé du pain) est utile pour comprendre ce que Jude veut dire. On peut conclure que les anges avaient une beauté angélique sous forme physique. Dans ce sens donc, les Sodomites voulaient s’adonner à des « vices contre nature ».