Qu’enseigne la Bible sur les droits de propriété ?
Télécharger l’étude BibliqueLA BIBLE EST EN FAVEUR DES DROITS DE PROPRIÉTÉ. Il existe plusieurs passages bibliques qui soutiennent cette assertion. En conséquence, tous les gouvernements — partout dans le monde, à l’échelle nationale et locale — devraient protéger les droits de propriété privée. Dieu sait que le bien personnel de la propriété privée est fondamental pour permettre à chaque individu de s’exprimer le mieux possible en tant que reflet de sa création à l’image de Dieu (de plus amples explications au cours de cette étude). De plus, les droits de propriété privée sont fondamentaux pour la productivité personnelle et nationale (nous en verrons également des exemples dans ce qui suit). Alors bonne suite de lecture, mes amis, et apprenez-en plus sur la façon dont vous pouvez justifier de telles croyances en vous basant sur ce que Dieu a dit dans Sa Parole.
I. INTRODUCTION
L’idéologie politique de la propriété privée basée sur la Bible est en contradiction absolue et distincte avec l’idéologie politique du communisme. Comme le disait Karl Marx dans son Manifeste communiste, « la théorie des communistes peut se résumer en une seule phrase : l’abolition de la propriété privée ». Si l’idéologie des droits de propriété privée est la principale différence entre le capitalisme et le communisme, comment pouvez-vous raisonner et former des convictions à ce sujet à partir des Écritures ? Quels passages vous viennent à l’esprit pour prouver que Dieu est pro propriété privée ? Une autre façon de voir les choses est à l’opposé : c’est une chose de dire que vous êtes « anti-communiste », mais pouvez-vous en expliquer la raison à partir des Écritures ?
Il faudrait que vous puissiez être en mesure de donner une base en faveur des droits de propriété privée (et du capitalisme en général) via l’utilisation de la Parole de Dieu. Cette étude est conçue pour vous aider dans cette quête et à former des convictions personnelles et politiques qui sont rivées sur les conseils de Dieu comme cela est expliqué dans et à partir de Sa Révélation.
Avant de construire un cas scripturaire pour la propriété privée et le capitalisme, commençons par examiner le précédent selon lequel Dieu est le propriétaire ultime de tout.
II. PASSAGE SUR LA PROPRIÉTÉ ULTIME DE DIEU SUR TOUS LES BIENS
Les Écritures enseignent que Dieu est le propriétaire ultime de la terre et de tout ce qui s’y trouve – et non des gouvernements communistes – et qu’Il désire que les individus en soient ses intendants. Notez ce premier point dans Psaume 24:1 et Deutéronome 10:14 respectivement :
A l’Éternel la terre et ce qu’elle renferme, Le monde et ceux qui l’habitent !
Voici, à l’Éternel, ton Dieu, appartiennent les cieux et les cieux des cieux, la terre et tout ce qu’elle renferme.
En accordant à l’homme les responsabilités d’intendance de ce qu’Il possède, il a spécifi-quement confié les responsabilités de management à la tête de son ordre créateur : l’homme, qu’Il a créé à son image, contrairement à tout autre aspect de sa création. Cette idée fondamentale est véhiculée dans Genèse 1 :26-28 :
Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.
Incombant au rôle d’intendance de l’homme sur toute la création, Dieu utilise le mot descriptif assujetissez (kabash) pour englober ce qu’il désire spécifiquement que l’homme fasse : ce mot hébreu, kabash, signifie spécifiquement “asservir “. Dans Nombres 32 : 22-29 et Josué 18 : 1, ce même mot est utilisé dans un sens contextuel parallèle : Israël doit assujettir le pays de Canaan afin que celui-ci le serve. Il est important de noter que l’utilisation contextuelle de kabash telle qu’utilisée ici dans Genèse 1 se rapporte à Dieu instruisant ceux de sa création qui sont faits à son image pour découvrir, comprendre, développer, utiliser et profiter de toutes les ressources surabondantes de la terre. Ce qui est important et implicite dans le commandement de Dieu à l’homme est ceci : l’homme doit s’acquitter de ses responsabilités d’intendance désignées par Dieu avec respect et action de grâce envers lui.
Ayant d’abord établi ce principe de la propriété ultime de Dieu, il faut maintenant faire le point suivant : même si Dieu est le propriétaire ultime de tout, les Écritures communiquent à plusieurs reprises – il est dit, et nous le verrons dans les passages qui suivent – que la propriété appartient à Ses intendants :des individus.
L’accent doit être mis sur le mot “individu”. Ceci est en opposition avec l’idée que Dieu transfère la propriété au gouvernement, à la société ou à une nation dans son ensemble. Ce transfert de propriété par Dieu à l’homme est mis en évidence de manière spécifique dans les passages suivants :
III. PASSAGES SUR LES DROITS DE PROPRIÉTÉ PRIVÉE
Il existe une myriade de passages qui témoignent de l’attente de Dieu sur la gestion de sa propriété personnelle – par rapport aux implications de la possession gouvernementale ou sociétale de son bien personnel. Voici quelques-uns de ces passages avec commentaires.
A. LE HUITIÈME COMMANDEMENT
Tu ne voleras pas.
Exode 20:15 ci-dessus suppose que les gens possèdent quelque chose qui peut être volé. Par exemple, je ne peux pas prendre l’âne de mon voisin car il appartient à mon voisin. Ou comme exemple moderne qui offre une vue incluant la propriété intellectuelle, vous ne pouvez pas rechercher dans mes fichiers de courrier électronique et les donner à qui vous voulez à mon insu ; le faire, c’est voler la propriété d’autrui.
B. LE DIXIÈME COMMANDEMENT
Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain.
Exode 20:17 ci-dessus, s’adresse au cœur. Con-voiter (chamad) dans ce passage hébreu et epithumeo en grec (cfr. Rom. 7:7) signifie “un fort désir ; libertinage.” Tel qu’utilisé dans ce contexte, c’est le désir de prendre à un autre ce qui lui revient de droit. Notez spécifiquement que le passage ne dit pas que ces choses appartiennent à la communauté ou au gouvernement ; trois fois le passage utilise le mot prochain (rea) signifiant ” une personne, ami ou camarade”. Encore une fois, le passage révèle que le bœuf ou l‘âne n’appartient pas à un gouvernement, mais à une personne, un ami ou un compagnon : celui à qui Dieu dit qu’il appartient.
C. IRRESPONSABILITÉ EN MATIERE DE DROIT DE POSSESSION
Mais si le bœuf était auparavant sujet à frapper, et qu’on en ait averti le maître, qui ne l’a point surveillé, le bœuf sera lapidé, dans le cas où il tuerait un homme ou une femme, et son maître sera puni de mort.
Exode 21:29 ci-dessus, utilise le mot maitre (baal) en relation avec (dans ce cas, étant un maitre irresponsable) le bœuf qui se comporte mal. Plus loin et important, ce passage révèle que posséder quelque chose signifie que vous y êtes légalement lié, dans la mesure où l’on peut être tenu personnellement responsable des dommages causés par quelque chose qu’on possède. De telles lois aujourd’hui, issues de la Torah — les cinq premiers livres de la Bible, Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome — et leurs hypothèses de droits de propriété privée, s’avèrent très motivantes pour les propriétaires : elles conduisent à être de bons gestionnaires ! De telles lois engendrent des compétences en gestion d’actifs personnels et leurs avantages : la création d’excellents produits à valeur ajoutée. Ces motivations qui en découlent pour créer d’excellents produits et services ne sont pas atteintes dans les pays communistes où les droits de propriété privée et la responsabilité en matière de propriété privée n’existent pas. Une fois, j’ai visité l’usine d’emballage de maïs frais à valeur ajoutée de mon ami. Chaque nuit, une équipe vient stériliser l’usine pour éliminer les microorganismes comme le E. Coli et d’autres potentielles bactéries infectieuses qui pourraient nuire à un consommateur. Je parie qu’il ne serait pas aussi motivé s’il ne possédait pas lui-même le maïs, ni s’il n’était finalement pas responsable de la sécurité du produit. En réalité, l’histoire témoigne même du fait que les États communistes ne durent pas. Le manque de responsabilité personnelle et la motivation qui en découle en sont la raison.
D. DÉPLACER UN REPÈRE
Tu ne reculeras point les bornes de ton prochain, posées par tes ancêtres…
Deutéronome 19:14 ci-dessus, parle du péché de déplacer les bornes d’une aire ( terre). Quelle infraction y a-t-il s’il n’appartient pas à une autre personne ? Proverbes 23:10 ajoute dans cette même veine:
Ne déplace pas la borne ancienne, Et n’entre pas dans le champ des orphelins ;
Chacune des deux strophes de ce proverbe sert à donner un aperçu du sens de l’autre. La propriété privée est en vue ici : il est mal d’essayer de voler la propriété d’une autre personne parce que vous pensez que cette personne est incapable de défendre ce qui lui revient de droit.
E. L’ANNÉE DU JUBILÉ
Et vous sanctifierez la cinquantième année, vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants : ce sera pour vous le jubilé; chacun de vous retournera dans sa propriété, et chacun de vous retournera dans sa famille. Lévitique 25:10.
Maintenant, notre sujet d’étude devient de plus en plus intéressant. Même le capitalisme et la propriété personnelle ne constituent pas un système économique national parfait dans un monde déchu (je crains bien qu’en tant que Dignes Américains, nous soyons souvent coupables de penser que le capitalisme est un système de gouvernance parfait.) : Gardez toujours à l’esprit qu’aucun système économique est parfait dans un monde déchu ! Churchill a un jour plaisanté : « La démocratie est le pire des régimes, à l’exception des autres ! » Ce n’est que lorsque Christ reviendra et établira son règne en tant que Roi des rois qu’il y aura un gouvernement parfait sur la terre.
Le livre de l’AT de Lévitique nous informe, que tous les 50 ans, le peuple d’Israël devait appuyer sur le bouton de redémarrage de sa propriété personnelle/économie basée sur le capitalisme. Semblable au Monopoly d’aujourd’hui où un ou deux joueurs monopolisent toutes les propriétés, dans un monde déchu, certaines personnes deviennent inévitablement des mastodontes économiques tandis que d’autres moins douées ou compétitives peuvent et tomberont sur le bord du chemin. Certains ne sont pas aussi forts ou capables que d’autres et ne peuvent pas rivaliser ou gagner de la richesse même s’ils vivent dans une culture fondée sur la propriété privée. C’est une de ces réalités de la vie dans un monde déchu.
La propriété privée n’est pas une parfaite panacée dans un monde déchu, mais elle constitue néanmoins une meilleure base pour la prospérité économique que toutes les autres alternatives. Par rapport à l’étude de cette semaine, le point à souligner à partir de Lévitique 25:10 n’est pas comment l’année du Jubilé devrait ou ne devrait pas s’appliquer en Amérique aujourd’hui, mais ceci : “chacun de vous retournera dans sa propriété.” Comme dans les autres passages mentionnés ci-dessus, l’approbation par Dieu d’une économie avec sa propre propriété (même avec ses défauts) est en vue ici.
F. RESUME DES PASSAGES SUR LES DROITS DE PROPRIETE PRIVÉE
La Bible parle à maintes reprises de la création économique et du bien-être d’une nation, et comment cela se produit le mieux dans ce qui sera toujours jusqu’au retour du Christ, un monde déchu injuste, disproportionnellement talentueux. Le meilleur système, dit la Parole de Dieu, passe par un gouvernement basé sur les droits de propriété privée et qui les autorise. Avec l’inclusion de l’Année du Jubilé (un mécanisme d’ajustement occasionnel dans une structure économique de propriété privée), il est sûr de dire que Dieu est un Capitaliste et non un Communiste.
LES CINQ PASSAGES SUSMENTIONNÉS ILLUSTRENT ET AFFIRMENT QUE L’UN DES PRINCIPES FONDAMENTAUX DE DIEU POUR LE GOUVERNEMENT CIVIL EST D’ACCORDER DES DROITS DE PROPRIÉTÉ PRIVÉE AUX INDIVIDUS.
Le principe économique qui découle de la Torah est le suivant : la possession de la propriété privée est nécessaire pour parvenir à une nation fonctionnelle, productive et prospère au sens matériel. (La Bible ne considère pas les choses matérielles comme mauvaises ; une telle pensée est un dualisme erroné et le sujet d’autres études.) Violer le principe de propriété privée de Dieu, c’est-à-dire promulguer une forme ou un certain niveau de communisme dans un État, est manifestement anti biblique et conduira finalement à la disparition de la motivation d’une nation, du moteur économique, de la croissance et du bien-être matériel global de son peuple.
IV. LA TENDANCE NATURELLE DU GOUVERNEMENT À DEPASSER SES LIMITES
Dans un sens plus que matériel, Dieu a établi quatre autres institutions distinctes qu’il fait fonctionner simultanément et indépendamment du gouvernement, afin d’atteindre au mieux ses desseins et de dévoiler les richesses de sa grâce (cf. Eph. 2:7) dans un monde déchu avant Sa Seconde Venue. Le gouvernement n’est qu’une des cinq institutions légales. Et dans ce spectre de cinq institutions, des responsabilités respectives ont été données par Dieu à chaque institution, le gouvernement fait ce qu’il fait mieux que les autres institutions : en deux mots, ce que le gouvernement fait le mieux est de réprouver le mal. Mais gardez à l’esprit que les quatre autres institutions, le mariage, la famille, le commerce et l’église, font ce qu’elles font mieux que le gouvernement ! Le gouvernement ne peut pas accomplir pour une nation ce que les quatre autres peuvent accomplir et accomplissent beaucoup plus rapidement et efficacement : le mariage promulgue ; la Famille cultive; Le commerce revigore ; et l’Église transforme. Ces piliers théologiques pour une compréhension des institutions sont fondamentaux pour une vision biblique du monde et servent à qualifier le rôle du gouvernement. Ce qui est également en vue, compte tenu de cette contextualisation et de l’objet de cette étude, c’est la notion suivante : l’institution gouvernementale est toujours à l’affût, désireuse de jouer dans le bac à sable de toutes les autres institutions. Mais il y a confusion chaque fois que c’est le cas ! Laissé errer, il s’égare bientôt hors de son dessein divin : il pervertit le Mariage ; il contrecarre la Famille ; il empiète sur l’Église ; et laissé à ses habitudes égocentriques, il commence à outrepasser le commerce — en érodant ou en attaquant les droits de propriété privée ! Le gouvernement, semble-t-il, trouve le physique de Jabba The Hutt attirant ! Si rien n’est fait, le gouvernement éclipsera l’institution distincte de Dieu, qui doit posséder des droits de propriété privée afin de s’épanouir institutionnellement et revigorer matériellement la nation.
La prépondérance du gouvernement n’a rien de nouveau. Le prophète Samuel a parlé à Israël de la nature pervasive croissante des administrations civiles lorsqu’Israël lui a mentionné pour la première fois l’intention d’avoir leur propre roi. Remarquez sa sage réponse à la nation d’Israël dans 1Samuel 8:10-18.
Samuel rapporta toutes les paroles de l’Éternel au peuple qui lui demandait un roi. Il dit: Voici quel sera le droit du roi qui régnera sur vous. Il prendra vos fils, et il les mettra sur ses chars et parmi ses cavaliers, afin qu’ils courent devant son char; il s’en fera des chefs de mille et des chefs de cinquante, et il les emploiera à labourer ses terres, à récolter ses moissons, à fabriquer ses armes de guerre et l’attirail de ses chars. Il prendra vos filles, pour en faire des parfumeuses, des cuisinières et des boulangères. Il prendra la meilleure partie de vos champs, de vos vignes et de vos oliviers, et la donnera à ses serviteurs. Il prendra la dîme du produit de vos semences et de vos vignes, et la donnera à ses serviteurs. Il prendra vos serviteurs et vos servantes, vos meilleurs bœufs et vos ânes, et s’en servira pour ses travaux. Il prendra la dîme de vos troupeaux, et vous-mêmes serez ses esclaves. Et alors vous crierez contre votre roi que vous vous serez choisi, mais l’Éternel ne vous exaucera point.
Lorsque le gouvernement n’est pas contrôlé, il commence à s’en prendre au peuple, confisquant de plus en plus de droits à son profit. Le mot prendre apparaît six fois dans ce passage ! Soyez sur vos gardes : Un Gouvernement Incontrôlable est normatif dans un monde déchu ! Par conséquent, comme exégétiquement étayé dans le point précédent… C’est le plan de Dieu pour que le peuple d’une nation – et non son gouvernement – possède la majeure partie des biens et des richesses de la nation. Il s’ensuit que le gouvernement – selon la Bible – doit être contrôlé de peur qu’il ne commence à penser qu’il peut accomplir pour son peuple des tâches qui se prêtent mieux aux obligations des autres institutions ordonnées par Dieu.
Le rôle du gouvernement est limité et plus efficace lorsqu’il récompense ceux qui font le bien (c’est-à-dire ceux qui fournissent des emplois aux autres en raison de leurs dons devraient être récompensés et non pénalisés afin de les encourager à créer plus d’emplois et de richesse pour la nation) et punir ceux qui font le mal (prévoir un système judiciaire fort à l’intérieur et une force militaire forte à l’extérieur) (cf. Romains 13 :1-8; 1Pierre 2:13-14).
Lorsque le gouvernement commence à sortir de ses objectifs bibliquement spécifiques, il devient vaste, horrible et monstrueusement inefficace, entraînant l’éclipse éventuelle, sinon immédiate, de ses citoyens et de leurs libertés, diminuant ainsi leurs capacités personnelles et leur ingéniosité à refléter les attributs de Dieu aux autres.
V. PÉROU, PROPRIÉTÉ PRIVÉE ET PAUVRETÉ
Le Pérou est un bon exemple de la façon dont la violation des principes de la propriété privée enferme une nation dans la pauvreté. La négation des droits de propriété privée ne repose pas toujours sur les épaules de l’idéologie communiste ; parfois, cela se produit dans des pays supposés être capitalistes comme le Pérou (ce que j’appelle les pays CINO : « Capitalist In Name Only »).
Le brillant travail de l’économiste péruvien Hernando de Soto sert à étayer le principe biblique susmentionné de la propriété privée, et son absence étant la cause première de la pauvreté. Lorsque les gouvernements accumulent la propriété privée en rendant leur réalisation presque impossible, ils entravent la création de richesses dans leur propre pays. De telles politiques sont extrêmement myopes. La cause profonde de la pauvreté est la suivante : sans capacité à gagner des fonds de roulement en raison d’un manque de garantie de propriété, on ne peut pas entrer sur le marché des capitaux et faire germer un produit ou n service. L’équipe de De Soto a tenté de construire une maison au Pérou. Voici ce qu’ils ont traversé :
Pour obtenir l’autorisation légale de construire une maison sur un terrain appartenant à l’État, il a fallu six ans et onze mois, nécessitant 207 démarches administratives dans 52 bureaux gouvernementaux …. Pour obtenir un titre légal pour ce terrain, il a fallu 728 étapes [supplémentaires].
Déclare Grudem concernant la tentative similaire de De Soto d’obtenir un permis pour construire un petit atelier de confection à la périphérie de Lima :
Ils ont travaillé sur le processus d’immatriculation six heures par jour et cela leur a pris 289 jours ! Le coût était l’équivalent de 1 231 dollars américains, soit trente et une fois l’équivalent mensuel du salaire minimum (environ trois ans de salaire) pour une personne ordinaire vivant au Pérou.
De plus, notre leader de Capitol Ministries au Pérou m’informe que trop souvent, en raison d’un manque d’intégrité et de corruption dans l’octroi des titres fonciers, les titres de propriété sont souvent jugés illégitimes.
De Soto a documenté des obstacles similaires dans les pays d’Égypte, des Philippines et d’Haïti. La propriété est presque impossible dans de nombreux pays du tiers monde, piégeant ainsi ses citoyens dans la pauvreté ! C’est comme si les citoyens de ces pays vivaient dans un pays communiste. Ce n’est pas le dessein de Dieu pour une nation ! Une telle idéologie gouvernementale manifestement arriérée et bibliquement irresponsable sert à illustrer la sagesse des voies de Dieu. Comme avec le don de terres du gouvernement américain de 1889, où l’individu a prospéré grâce aux droits de propriété privée, il en va de même pour l’ensemble de la nation et son administration.
Malheureusement pour l’Amérique qui abandonne sa confiance dans la Torah, il s’avère qu’il y aurait des menaces croissantes et l’érosion de la propriété privée.
VI. ENVIRONNEMENTALISME AMÉRICAIN, PROPRIÉTÉ PRIVÉE ET PAUVRETÉ
Après avoir mis dix ans à se développer et après seulement 25 ans d’exploitation, la centrale nucléaire de San Onofre à San Clemente, en Californie, a fermé ses portes en raison de poursuites incessantes et de retards ultérieurs causés par des groupes environnementaux. L’exécutif de Southern California Edison, la société de services publics qui défend le projet, a conclu que San Onofre serait la dernière tentative de leur service public dans le domaine de l’énergie nucléaire. En conséquence, le service public n’a plus tenté de construire une autre centrale électrique sur sa propre propriété privée.
Lorsque les écologistes et leur réglementations déséquilibrées et asphyxiantes se sont abattus sur l’industrie forestière dans le Nord-Ouest, affirmant que la chouette tachetée était une espèce en voie de disparition (une chouette qui est un facsimilé de la chouette tachetée de Californie qui est en abondance), ils ont asphyxié l’industrie et 50 000 emplois plus tard ; les propriétaires ne peuvent plus récolter le bois à volonté.
À Santa Cruz, en Californie, les politiques environnementales rendent impossible la coupe des arbres sur sa propre propriété privée, même lorsque leurs proliférations deviennent une grave menace d’incendie ou provoquent assez souvent des pannes de courant en période des pluies et de vents en raison de la chute de leurs branches sur les lignes électriques.
CES TROIS CAMÉES SERVENT A ILLUSTRER L’EMPIÈTEMENT DU GOUVERNEMENT SUR LA PROPRIÉTÉ PRIVÉE.
En Californie, où notre famille réside depuis trois générations, il y a eu une énorme stagnation en matière de développement (surtout par rapport au Texas) depuis l’adoption et l’exigence des rapports d’impact environnemental. L’essentiel est que même si les droits de propriété privée existent aux États-Unis, les avantages économiques que Dieu entend tirer de la propriété privée ont été considérablement diminués – comme ceux du Pérou. Vu sous l’angle de la capacité à développer sa propriété privée, c’est l’État qui est devenu essentiellement propriétaire du terrain ! Quel énorme volte-face philosophique par rapport à l’époque de la grande ruée vers les terres de l’Oklahoma où le gouvernement américain a offert des terres à ses citoyens ! Les politiques actuelles trop réglementaires du gouvernement de notre nation, bibliquement parlant, sont et représentent la formule` du chemin vers la pauvreté.
Une érosion supplémentaire des droits de propriété privée s’est produite sous le président Clinton lorsque, pendant son mandat, il a publié le décret 13061 selon lequel 10 rivières supplémentaires par an deviendront propriété fédérale même si elles traversent des terres privées. Les présidents Clinton et Obama ont promulgué des ordonnances qui confisquent des millions d’acres de terres privées qui seront effectivement retirées à jamais de l’usage privé. Heureusement et plus récemment, le président Trump a promulgué des ordonnances pour inverser cette tendance. En résumé de ce point…
C’EST LA PROPRIÉTÉ PRIVÉE DES TERRES QUI SERT LE MIEUX À LA PROSPÉRITÉ CONTINUE DE N’IMPORTE QUELLE NATION !
Il suffit d’étudier ou de visiter la Russie régressive ou l’Inde inaltérable, toutes deux étant des terres aux ressources naturelles abondantes pourtant coincées dans la misère de la pauvreté en raison du fait que leurs cultures ne sont pas éclairées par ce que la Torah enseigne concernant les droits de propriété privée ! Israël, d’autre part, une nation beaucoup plus jeune, informée par la Torah, a connu un énorme développement économique dans une période relativement courte. C’est là que réside la différence entre des nations aux ressources similaires. Il n’est pas étonnant que Thomas Jefferson ait déclaré que les États-Unis seraient différents, déclarant que “le véritable fondement du gouvernement républicain est l’ égalité de droit de chaque citoyen en sa personne et ses biens, et dans leur gestion.”1
Il est difficile d’imaginer que notre nation envisage même de changer de cheval après avoir monté un étalon de l’Ancien Testament pendant si longtemps — et avoir éprouvé le frisson absolument incomparable de le monter pendant tant d’années !
VII. GRAND GOUVERNEMENT, LIBERTÉ PERSONNELLE ET REFLÉTER L’IMAGE DE DIEU
Au fur et à mesure que le gouvernement grandit, il éclipse la liberté personnelle qui comprend en partie la propriété privée. Et à mesure que les libertés personnelles diminuent, la capacité d’un individu à refléter la gloire de Dieu aux autres diminue également. Qu’est-ce que je veux dire par là ? Un exemple est la richesse personnelle. Quand un individu prospère, il est plus apte à partager avec les autres : Il a la possibilité de refléter, dans ce cas, la grâce de Dieu en répondant aux besoins des autres qui sont moins fortunés, manifestant l’attribut de soin et de compassion de Dieu. Souvent, de telles expressions d’amour mènent au partage de l’évangile et au salut de l’autre ! Ceci est en juxtaposition avec le fait que le gouvernement taxe la richesse des individus, les privant ainsi de leur ingéniosité personnelle avec la conviction qu’il peut répondre plus efficacement aux besoins des autres. Mais en vérité, Dieu n’a pas ordonné au gouvernement de jouer ce rôle, et il est
terriblement inutile, impersonnel et inefficace lorsqu’il tente de répondre aux besoins réels des citoyens individuels – en particulier leurs besoins spirituels de régénération, de vie nouvelle et de victoire sur le péché en Christ. !
Lorsque le gouvernement s’en tient à sa description de poste ordonnée par Dieu : pour punir les malfaiteurs et pour approuver les gens de bien (1Pierre 2:14), il réalise ce que d’autres institutions ne peuvent pas, et il donne simultanément à ses citoyens la liberté individuelle de refléter la gloire de Dieu à d’autres personnes.
VIII. CONCLUSION
Le droit à la propriété privée, également connu sous le nom de libre entreprise ou capitalisme, est le système économique gouvernemental soutenu par les Écritures. Les Écritures ne soutiennent pas le communisme. Alors que le premier conduit à une nation prospère, le second conduit à une nation frappée par la pauvreté. L’Amérique historique et Israël moderne servent de merveilleuses illustrations de cet axiome biblique. Par conséquent, en tant que législateurs, n’opérons pas de changement idéologique à ce stade de notre histoire ! N’abandonnez pas notre passé prospère qui a été si magnifiquement éclairé et rendu possible par l’adhésion à la loi mosaïque contenue dans la Torah concernant les droits de propriété privée ! cm
1 Merrill D. Peterson, Jefferson: Writings (New York: Library of America, 1984), 1398. [Thomas Jefferson à Samuel Kercheval (12 juillet 1816)]